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Karim Ouchikh
Président du SIEL,
Conseiller municipal et d’agglomération de Gonesse,
Conseiller régional Ile-de-France.
Avec le SIEL, j’appelle les Français à entrer en résistance !
Dans le Val d’Oise comme partout en France, j’appelle les patriotes à voter pour les candidats du SIEL qui représentent la vraie droite, celle des convictions et des valeurs.
Le programme du SIEL est enraciné, moderne et patriote : il entend restaurer la souveraineté et la grandeur de la France, protéger la famille, préserver notre identité nationale et valoriser les racines chrétiennes de notre pays, en restant fidèle aux idéaux du peuple de droite, cette majorité silencieuse qui reste l’âme de la Nation.
Avec le SIEL, j’appelle la droite à entrer en résistance !
Emmanuel Macron est le nouveau président de la République.
Avec plus de 12 millions d’abstentions et plus de 4 millions de votes blanc et nuls, soit plus du tiers de l’électorat, le nouveau chef de l’Etat a été mal élu. Si je respecte la légitimité démocratique de l’élection d’Emmanuel Macron, je regrette cependant le choix d’un homme qui poursuivra la politique calamiteuse de François Hollande en s’entourant de forces aussi opaques qu’hétéroclites.
Comme tous les patriotes, je constate que ni François Fillon ni Marine Le Pen n’auront empêché l’arrivée fulgurante au pouvoir d’une personnalité énigmatique qui sera le porte-parole à l’Elysée des intérêts de La City, de la Commission de Bruxelles, de l’Otan et de l’UOIF. Comme tous les patriotes, je refuse de laisser la France aux mains de forces libérales libertaires qui précipitent la France vers la dérégulation économique, la faillite sociale et le chaos identitaire.
Pour faire échec au désastre qui s’annonce, les Français ont besoin d’une offre politique nouvelle qui soit de nature à opposer à Emmanuel Macron une résistance démocratique véritable. Je veux offrir cette alternative politique en organisant une véritable opposition de droite qui aura vocation à s’exprimer dès les élections législatives de juin. Le SIEL doit être l’épicentre de la recomposition de cette nouvelle droite, appelée demain à structurer durablement ce vaste espace politique qui sépare LR du FN.
Il nous faut pour cela retrouver la vraie droite, celle des convictions et des valeurs, et en finir avec la droite molle, celle des trahisons et des compromis ! Du regroupement familial de Chirac/Giscard au soutien bruyant de LR/UDI à Emmanuel Macron, en passant par l’ouverture à gauche de Sarkozy, la droite d’appareil a toujours trahi son électorat et renoncé à ses promesses.
Le programme du SIEL est enraciné, moderne et patriote : il entend restaurer la souveraineté et la grandeur de la France, protéger la famille, préserver notre identité nationale et valoriser les racines chrétiennes de notre pays, en restant fidèle aux idées du RPR de Philippe Séguin et au programme initial du Front national.
Le SIEL, c’est la droite de vérité, celle qui ne cache rien des périls qui menacent la France !
Le SIEL entend :
√ Stopper définitivement l’invasion migratoire qui déstabilise nos villes et nos villages en rétablissant nos frontières, en légalisant la préférence nationale et en supprimant toutes les pompes aspirantes.
√ Refuser l’islamisation de la France en interdisant toute nouvelle mosquée, en mettant le culte musulman sous tutelle de l’Etat et en valorisant les racines chrétiennes de la France.
√ Eliminer les coutumes étrangères qui heurtent nos traditions, en faisant respecter nos libertés individuelles et les droits des femmes.
√ Instaurer la remigration en organisant le retour au pays des étrangers hostiles à la France et à nos modes de vie.
Le SIEL, c’est la droite responsable, celle qui entend gérer correctement un Etat qui doit protéger tous les Français !
Le SIEL se propose de :
√ Défendre les intérêts français dans l’Union européenne en se débarrassant de la bureaucratie de Bruxelles et du diktat de Merkel, éradiquer définitivement le terrorisme, et restaurer une politique de puissance diplomatique et militaire.
√ Rétablir notre indépendance financière au sein de la zone Euro, contre la menace des marchés boursiers, en votant des budgets équilibrés et en gérant toutes nos administrations en bon père de famille.
√ Préserver nos services publics, soutenir la médecine de proximité, armer nos forces de l’ordre et briser le laxisme judiciaire pour garantir la sécurité des Français.
√ Libérer nos PME-TPE, agriculteurs, artisans et commerçants du carcan administratif et du matraquage fiscal, supprimer la directive travailleurs détachés, protéger nos industries et nos petits commerces, pour favoriser l’excellence française, créer de l’emploi, augmenter les salaires et réduire les précarités sociales.
Le SIEL, c’est la droite des valeurs, celle qui entend défendre notre modèle de civilisation, avant tout !
Le SIEL est déterminé à :
√ Protéger la famille traditionnelle en abrogeant la loi Taubira, en rétablissant les avantages fiscaux supprimés par Sarkozy/Hollande et en préservant la vie, de la conception à la mort naturelle.
√ Libérer et améliorer l’enseignement en supprimant le collège unique, en améliorant le statut des écoles privés hors contrat, en favorisant les filières professionnelles, en bannissant les dérives pédagogistes, en rétablissant l’enseignement de l’Histoire de France et des fondamentaux scolaires (lire, écrire, compter).
√ Rétablir la culture française, préserver notre patrimoine historique, nos terroirs et nos paysages, stopper l’urbanisation de nos territoires, développer une agriculture de proximité, saine et durable, et promouvoir un modèle de consommation à visage humain. • Réhabiliter partout les valeurs du mérite, du travail, de l’autorité, de la discipline et de la responsabilité, protéger les personnes handicapées et dépendantes et défendre nos compatriotes les plus vulnérables.
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La France est à la croisée des chemins. Les 11 et 18 juin, Emmanuel Macron devra compter sur l’émergence d’une nouvelle force politique de droite, émancipée aussi bien de LR que du FN, une nouvelle force qui sera capable de préserver la France des périls qui condamnent note pays, si rien n’est fait, à sortir définitivement de l’Histoire.
Nos compatriotes peuvent compter sur le SIEL qui présentera, partout en France, des candidats aux élections législatives qui ne transigeront pas sur les intérêts supérieurs du pays. J’appelle tous les Français à me rejoindre pour construire, avec le SIEL et toutes les forces de la droite authentique, le rassemblement patriotique à vocation majoritaire qui apportera le renouveau pour la France et la prospérité pour notre peuple.
Vive la France
Le vote du 7 mai, un choix de civilisation : avec Macron, la France sort de l’Histoire, avec Marine Le Pen, notre pays restaure sa grandeur !
Dès le 24 avril, vous avez appelé à « faire barrage à Macron ». En quoi vous paraît-il si dangereux ?
Je ne peux me faire à l’idée que le candidat de La City, de l’UOIF et du Planning familial puisse s’installer aussi aisément à l’Elysée pour imposer à nos compatriotes une terrible politique libérale-libertaire, selon un agenda caché qui lui sera directement dicté de Berlin et de Bruxelles. Il est tout de même assez extraordinaire de constater que cet individu, parfaitement inconnu du grand public voici à peine trois ans, a réussi une extraordinaire OPA sur la vie politique française : pareil ‘‘succès’’ doit beaucoup à la puissance des intérêts médiatico-financiers qui se sont largement coalisés pour miser sur sa candidature. S’il devait l’emporter au soir du 7 mai, le Système lui présenterait très vite la facture….
Dans le même communiqué, vous avez également appelé à effectuer un vote positif, c’est-à-dire à voter pour Marine Le Pen et cela « sans hésitation ». Pourquoi n’y a-t-il pas à hésiter ?
Nul n’ignore l’intensité des désaccords qui m’opposent au FN sur bon nombre de sujets qui structurent le débat public : sur le maintien indispensable à mes yeux de la France dans une Union européenne et une zone euro pareillement refondées ; sur la priorité à accorder à la lutte contre le Grand remplacement ; sur la nécessité de mettre un terme à l’islamisation de la France ; sur le combat à mener pour recouvrer toutes nos souverainetés, y compris notre souveraineté identitaire; sur l’absolue nécessité de rétablir nos comptes publics en libérant les énergies des forces vives de la Nation et en recentrant l’Etat sur ses compétences régaliennes… En faisant le choix d’appeler à voter Marine Le Pen, je fais abstraction de mes réserves de fond, car seul l’intérêt supérieur du pays me guide. Marine Le Pen incarne un volontarisme politique dont Emmanuel Macron est totalement dépourvu et elle présente un programme qui est le moins éloigné de la ligne politique du SIEL. En réalité, nous sommes aujourd’hui confrontés à un choix de civilisation : avec Emmanuel Macron, la France roule à grande vitesse vers l’abîme et sort à coup sûr de l’Histoire ; avec Marine Le Pen, la France entre en résistance contre les puissances de l’argent et garde toutes ses chances de retrouver sa grandeur perdue. Devant pareille alternative, l’hésitation n’est pas de mise, ce qui me conduit aussi à refuser absolument la politique du Ni-Ni, cette fausse position de compromis qui est au fond l’autre visage du renoncement….
Vous savez que de nombreux électeurs de François Fillon hésitent à apporter leur voix à Marine Le Pen en raison de son programme économique comme de ses positions sur l’UE et sur l’euro, se sentant finalement plus proches, sur ces plans, du discours porté par Emmanuel Macron. Que leur diriez-vous ?
J’appelle les électeurs de François Fillon à ne pas se tromper d’échéance politique. L’élection présidentielle doit permettre à nos compatriotes d’éliminer Emmanuel Macron et donc d’éviter ce danger mortel pour la France que représente un quinquennat directement piloté par Merkel. Mais mon vote pour Marine Le Pen ne sera pas pour autant un chèque en blanc. Avec d’autres, j’entends affirmer que la France ne pourra être gouvernée demain sur une ligne exclusivement nationale-républicaine au plan politique, jacobine au plan institutionnel et colbertiste au plan économique. La France doit rompre avec le déclassement international qu’elle subit en forgeant une politique de puissance planétaire ; elle doit aussi redéfinir son modèle de société en lui réinsufflant un supplément d’âme ; elle doit enfin admettre que la protection légitime des plus faibles ne pourra s’organiser sans parier aussi bien sur la vitalité économique de nos entreprises que sur les ressources infinies de nos corps intermédiaires (familles, associations…). Tel sera l’enjeu des élections législatives qui seront l’occasion d’envoyer au Palais Bourbon des députés capables d’orienter la future politique présidentielle : en présentant partout en France des candidats aux législatives, le SIEL entend ainsi proposer aux électeurs un projet clairement souverainiste, conservateur et libéral, en occupant l’espace politique de la vraie droite, - celle des convictions et des valeurs -, qui le situe depuis toujours entre LR et le FN.
Ne ressentez-vous pas quelque amertume de voir que Nicolas Dupont-Aignan serait le premier ministre de Marine Le Pen si celle-ci venait à être élue ?
Je n’entretiens franchement aucune amertume à l’égard de quiconque car je n’ai jamais postulé à cette responsabilité gouvernementale, pas plus qu’à une autre d’ailleurs, y compris en me rasant le matin... Plus sérieusement, j’ai salué sans la moindre hésitation le ralliement de Nicolas Dupont dans l’entre-deux tour, un choix à la fois lucide et courageux. Mais en matière de discernement politique, je revendique une certaine antériorité puisque le soutien du SIEL à la candidature de Marine Le Pen a été officialisé dès novembre 2016 ! Et dans l’histoire de la vie politique française, DLF restera objectivement le deuxième parti à avoir accepté une alliance politique avec le FN, après celle qui fut nouée de manière inédite par le parti frontiste avec le SIEL en avril 2012.
Afin de consolider de son socle politique, Marine Le Pen aura tout intérêt à élargir sa future majorité présidentielle, au-delà du tête-à-tête actuel avec Nicolas Dupont-Aignan, en s’entourant des forces politiques qui représentent toutes les sensibilités patriotes. La ligne néo-chevènementiste est déjà incarnée avec Florian Philippot au sein du FN et la sensibilité gaulliste l’est désormais avec Nicolas Dupont-Aignan. Il appartiendra à la future présidente de la République de faire appel à ses côtés à celles et ceux qui expriment, de Marion Maréchal- Le Pen à Philippe de Villiers, une vision du monde plutôt libérale- conservatrice, souvent désignés par l’appellation de catho-identitaire : je revendique naturellement mon appartenance à cette sensibilité politique et exprime la disponibilité du SIEL à participer à une future majorité présidentielle conduite par Marine Le Pen, sur la base toutefois d’un accord programmatique clair reposant sur un respect mutuel sincère.
Quel que soit le résultat de l’élection présidentielle, comment voyez-vous l’avenir pour le SIEL ?
A l’image du Fidesc en Hongrie, de l’UDC en Suisse, du PiS en Pologne ou du parti Tory en Grande-Bretagne, le SIEL incarne parfaitement en France ce courant conservateur-libéral qui souffle partout en Europe à mesure que se multiplient les points de fixation identitaire sur notre continent (chaos migratoire, expansion de l’islam, phénomène de dépossession identitaire…) : le SIEL exprime tout haut ce que beaucoup pensent tout bas, sur les sujets tabous en France mais ouvertement abordés à l’étranger (islam, racines chrétiennes de la France….). Le SIEL, c’est donc la droite de tous les courages qui n’hésite pas à se démarquer de la droite de toutes les lâchetés, pour mieux s’opposer aux forces du chaos.
Sur l’échiquier politique français, le SIEL demeure le seul parti capable de parler aussi bien à la droite républicaine (DLF, PCD, CNIP, MPF…) qu’à la droite nationale (FN, Comités Jeanne, PDF, Civitas…). Ce positionnement singulier en fait à coup sûr un acteur central, pour le présent comme pour l’avenir : lancer des passerelles plutôt que de bâtir des murs entre les différentes composantes de la droite française, n’est-ce pas là un rôle politique éminent qu’il importe d’encourager ! Dans le débat public comme dans les scrutions électoraux à venir, il faudra donc compter sur le SIEL dans les mois et années à venir.
Pensez-vous que la recomposition des droites, si souvent évoquée, va finir par avoir lieu ?
Un Big-Bang politique s‘annonce inévitablement, au lendemain des scrutins de la présidentielle et des législatives. LR va bientôt sortir à ses dépens de l’ambiguïté idéologique permanente et de ses querelles perpétuelles de leadership : un bloc de droite authentique va probablement quitter ce parti ces prochains mois, autour de personnalités courageuses comme Henri Guaino, Thierry Mariani ou Nicolas Dhuicq, pour se chercher un nouveau ‘‘port d’attache’’. De même, si un espace politique de droite ne se dégage pas rapidement au sein du FN, certains militants et cadres chercheront ailleurs la cohérence entre leurs idées et leurs engagements politiques. Entre ces deux mastodontes politiques, beaucoup d’excellentes personnalités se déclarent plus que jamais orphelines d’un parti véritablement de droite, de Christian Vanneste à Charles Beigbeider en passant par Robert Ménard.
Ayant participé activement aux Journées de Béziers en mai 2016 et, depuis lors, à la structuration de la ‘‘droite hors les murs’’, le SIEL a l’ambition d’être à la fois le catalyseur de ces forces dispersées de la vraie droite et l’épicentre de la recomposition de cet espace politique : je plaide ainsi pour la création d’une UDI patriotique, c’est à dire d’une confédération de forces et personnalités politiques qui conserveraient leurs autonomie et leurs identités propres, tout en créant des espaces de synergie politiques et idéologiques. A mes yeux, cette force aurait un potentiel électoral inouï.
Après un inévitable temps de pause politique, cet été, consécutif aux scrutin de ce premier semestre, les grandes manœuvres s’organiseront probablement à l’automne. La recomposition de la droite est inévitable car elle est inscrite dans les étoiles…
propos recueillis par Marc Bertric
Minute, 3 mai 2017
Un seul choix pour la France : Marine Le Pen
Au soir du premier tour, les Français ont placé Emmanuel Macron en tête du scrutin devant Marine Le Pen. Ce résultat n’est guère surprenant tant fut considérable la pression exercée sur les électeurs par le Système politico-médiatique tout au long d’une campagne électorale qui fut inédite dans l’histoire de la Vème République.
Au-delà de la personnes des compétiteurs, le sort des urnes oppose désormais deux visions du monde radicalement distinctes : d’un côté la promotion d’un modèle libéral-libertaire, déraciné, européiste et atlantiste, largement inféodé aux puissances de l’argent, qui vise à démanteler méthodiquement nos repères collectifs pour mieux atomiser les structures de notre société ; de l’autre, une volonté de conserver l’intégrité d’un modèle français fondé sur le génie de notre peuple, la singularité de la civilisation de notre pays et la défense absolue des libertés et qui préserverait tout autant le Bien commun que l’indépendance de nos institutions contre les hégémonies planétaires et les féodalités intérieures.
Véritable créature du Système médiatique, instrumentalisé par l’Allemagne de Merkel, Emmanuel Macron n’aspire qu’à l’intégration à marche forcée de notre pays dans un ensemble européen supranational et à dissoudre le peuple français dans un monde ouvert à tous les vents mauvais de la mondialisation sauvage. Se réclamant d’une légitimé populaire authentique, Marine Le Pen ambitionne de restaurer la grandeur de la France et d’assurer la prospérité de tous les Français, dans une Europe enfin respectueuse des Nations, en rapatriant sur notre territoire les instruments de souveraineté qui ont migré à Bruxelles, Francfort ou Washington.
Avec nombre de nos compatriotes, notamment ceux qui ont le cœur à droite, le SIEL refuse de donner les clés du gouvernement de la France à un homme qui demeure coresponsable du bilan calamiteux de François Hollande dont il est le parfait hériter idéologique. Seule Marine Le Pen est en mesure d’assurer le redressement économique, moral et spirituel de la France et de garantir la protection de tous les Français contre les périls de ce temps, à l’intérieur de frontières sûres. Oeuvrant depuis toujours à la constitution, sans exclusive, d’un vaste rassemblement patriotique à vocation majoritaire, animé du seul souci d’agir dans l’intérêt supérieur du pays, refusant de renvoyer dos à dos les deux candidats en lice, le SIEL appelle donc explicitement tous les Français à faire barrage à Emmanuel Macron et à voter sans hésitation pour Marine Le Pen au second tour de l’élection présidentielle.
Vive la France !
Avec le Groupe de Visegrád, cette âme culturelle agissante, la France doit être l'un des flotteurs identitaires de l'Europe
Je suis un fervent partisan de l'adhésion de la France au Groupe de Visegrád, cette âme culturelle agissante de l'Europe.
L'Union européenne doit être radicalement réformée, de l'intérieur, pour empêcher sa dislocation, selon un modèle institutionnel confédéral qui tournerait le dos à la logique supranationale qui est à l'œuvre actuellement ; les frontières extérieures de l'UE doivent ainsi être renforcées, en les complétant par le rétablissement des frontières nationales, et les souverainetés nationales doivent être enfin respectées.
Pour engager cette nouvelle construction européenne, la France doit tirer avantage du vent eurosceptique qui souffle actuellement sur l'Europe en construisant un rapport de force politique inédit qui rendra alors possible la renégociation des traités européens. Dans cette perspective, notre pays doit s'appuyer sur le Groupe de Visegrád et sur tous les autres pays appelés, avec l'Autriche notamment, à rejoindre cette instance de coopération régionale qui a fait la démonstration de son indépendance farouche à l'égard de Bruxelles, notamment à l'occasion du dossier des quotas migratoires. Comme la Hongrie, la Tchéquie, la Slovaquie, la Pologne, à l'est de notre continent, France doit être, à l'ouest, l'un des flotteurs identitaires de l'Europe.