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lundi, 22 avril 2013 18:10

"Manif pour tous" : "Nous avons été traités comme des sous-citoyens"

Écrit par  SIEL
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http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/04/19/manif-pour-tous-nous-avons-ete-traites-comme-des-sous-citoyens_3163032_3224.html

manif-pour-tous-130113

Dans un chat sur LeMonde.fr, Tugdual Derville, délégué général d'Alliance Vita et porte-parole de la "Manif pour tous", estime que le rejet de la pétition contre le projet de loi sur le mariage pour tous "a tué toute idée de démocratie participative".

A quoi sert-il de manifester puisque tout semble plié désormais ?

Tugdual Derville : Rien n'est jamais plié dans la vie et notre mouvement social, qui est historique par son ampleur, par son ton et aussi sa vitesse de développement, ouvre des perspectives très nouvelles dans la vie publique de notre pays.

Bien sûr, il y a la loi Taubira en tant que telle, que nous souhaitons écarter et il y a encore des étapes juridiques jusqu'à sa promulgation. Mais nos manifestations visent quelque chose de beaucoup plus global qu'il faut décrypter et comprendre.

Yi Kiu : La loi étant sur le point d'être votée, une fois chose faite, quand comptez-vous arrêter ce mouvement ?

Un mouvement social, par essence, c'est spontané et multiple. Vous savez que nous avons annoncé une très grande mobilisation pour le 26 mai. D'ici là, d'autres manifestations, en commençant par celle du dimanche 21 avril, à Paris, sont annoncées.

La question n'est pas tant de s'arrêter que de prévoir les modes de déploiement de ce grand mouvement social.

TRL : Les Français ont voté sur la base d'un programme en faveur du mariage pour tous. Les élus du peuple votent/ont voté en faveur de ce texte. Il y a eu des centaines d'heures de débats au Parlement. Comment votre mouvement peut-il arguer que Hollande est un dictateur, qu'il existe un "déni de démocratie" ? Êtes-vous contre le choix du peuple ?

C'est une question riche. Personnellement, je ne vois pas M. Hollande comme un dictateur mais comme le président de tous les Français. J'attends de lui qu'il agisse en homme d'Etat. Devant la réalité, je crois qu'il a déjà renoncé à un nombre important de ses promesses électorales dans les domaines économique ou social.

Cette mesure numéro 31 [qui concernait le mariage pour tous] avait été très peu débattue pendant la campagne. La question de la démocratie mérite d'être posée. Et nos manifestations s'inscrivent justement dans la chance qu'elles nous donnent de nous exprimer librement.

A mes yeux, cette démocratie est blessée à double titre. Par le projet dont le fond même du texte conduirait à priver certains enfants de références parternelle ou maternelle, alors que c'est un droit inaliénable de l'être humain. Sur la forme, nous avons été traités comme de sous-citoyens, notamment avec le rejet de la plus grande pétition jamais organisée en France par le Conseil économique, social et environnemental qui, d'une certaine manière, a tué toute idée de démocratie participative.

Il demeure parfaitement démocratique de contester l'injustice des lois même votées. Et c'est d'ailleurs l'objet des toutes nouvelles lois que d'en effacer des anciennes.

Nicolas : Pourquoi ne pas vous être mobilisé au moment de la campagne présidentielle lorsque M. Hollande s'est engagé à faire voter cette loi ?

Nous nous sommes fortement mobilisés à cette époque. Mais je pense qu'il y a deux facteurs qui expliquent pourquoi notre mouvement est vraiment né ensuite. D'abord, le système des programmes électoraux ressemble de plus en plus à l'expression : "avec moi le déluge". C'est-à-dire que l'on promet tout et n'importe quoi sans même étudier les conséquences. Du coup, les Français ne se mobilisent que lorsque tel ou tel élément du programme prend vraiment corps.

Pierre : Ne pensez-vous pas que les propos ("Hollande veut du sang" de Frigide Barjot) tenus dans votre camp vous rendent responsables des débordements et violences de ces dernières semaines ?

Ses propos ont été corrigés heureusement. Et ils signifiaient une forme de colère. Pour ma part, je récuse fermement tout amalgame entre notre mouvement et tout type de violence. Je pense qu'il faut récuser plus fortement encore la façon dont certaines personnes ont appelé carrément à des bombes sur le trajet de nos manifestations, avec retweet de M. Pierre Bergé.

Ce qui me semble être la force de notre mouvement, c'est la non-violence intérieure. C'est celle qu'exprime désormais dans la rue le mouvement naissant des "veilleurs". Le pouvoir utilise désormais comme élément de langage pour nous décrire les mots de "violence" et de "haine" qui sont aux antipodes de ce que nous vivons comme fraternisation derrière nos banderoles.

J'ai été très choqué de la façon dont on a mis en exergue l'agression d'un établissement par des skinheads, à Lille, alors que la même agression avait eu lieu il y a un an, sans faire de bruit.

Clement D : Vous sentez vous responsable de la montée d'homophobie en France ?

Certainement pas. Mais je me sens très concerné. Dans notre mouvement, la présence de ceux d'entre nous qui sont homosexuels donne, à l'inverse, de magnifiques expériences de partage. Entre porte-parole, nous avons échangé en profondeur sur le désir d'engendrement. Mais je dois dénoncer l'amalgame qui est désormais fait entre l'homophobie et l'opposition au projet de loi Taubira.

J'ai discuté sur France Culture, lundi 15 avril, avec la présidente de SOS-Homophobie, qui a clairement exprimé que non seulement, le seul fait de s'opposer au mariage entre personnes de même sexe assorti du droit d'adopter des enfants, était homophobe, mais que les personnes homosexuelles qui manifestent avec "Manif pour tous" sont également homophobes. J'invite les internautes à écouter les témoignages très courageux qui sont disponibles sur le site homovox.com, montrant bien qu'il ne s'agit surtout pas de dresser une catégorie de personnes contre une autre.

Je reste dans la ligne de lutte contre l'homophobie en ce qu'elle est haine, injure et discrimination injuste en raison de l'orientation sexuelle. Ce qui peut faire monter l'homophobie, c'est la mauvaise interprétation de notre engagement avec la peur que représente l'idée qu'il y aurait des millions de personnes dressées contre les droits des homosexuels.

Tan Wentao : Le "printemps français" duquel vous vous êtes désolidarisé mène des actions violentes proches des groupuscules d'extrême-droite. Ne vous sentez-vous pas responsable de l'émergence de ce mouvement ?

Un mouvement social est canalisé par des événements et des "labels", mais ça foisonne. Ce qui s'est passé le 24 mars, est essentiellement que les leaders de l'immense manifestation (la plus importante depuis vingt ans dans notre pays) ont été confrontés à la question très délicate de la sécurité d'une telle foule.

Nous avons donc eu la responsabilité de lui demander de rester dans l'espace entre l'Arche de la fraternité, l'Arc-de-Triomphe et les avenues où notre foule débordait, faute de place, parce la Préfecture de police n'avait annoncé que 100 000 personnes.

Une minorité de personnes se sont retrouvées aux Champs-Elysées, certaines délibérément, d'autres parce qu'elles ne pouvaient accéder au cortège officiel. Je ne connais pas personnellement l'intention de ceux qui ont exprimé des formes de mobilisation sous le label "Printemps français". Je ne suis pas certain qu'il faille les amalgamer à des groupuscules extrémistes ou à des terroristes.

En tant que porte-parole de la "Manif pour tous" et personnellement, je désapprouve, par exemple, le fait de se présenter devant les domiciles privés des personnalités publiques. Car même si c'est fait sans intention de violence – je l'expérimente personnellement pour ma famille – cela provoque un traumatisme psychique.

Maurice : L'UMP doit-elle s'engager fermement à abroger cette loi en cas de victoire en 2017 ?

Oui, mais c'est très complexe avec ce type de loi. Imaginer revenir en arrière, ce serait tromper les personnes qui se seraient mariées ou des enfants qui aurait été adoptés entre-temps. C'est pour cette raison que notre mobilisation est si tenace.

Ensuite, je tiens à préciser que nous sommes ni les faire-valoir d'une majorité actuelle qui semble avoir fait de ce sujet un enjeu symbolique dont les observateurs peuvent reconnaître que cela masque une forme d'impuissance dans les autres domaines, ni les faire-valoir de l'opposition.

Que des parlementaires courageux et experts s'impliquent fortement, c'est tout à leur honneur, mais nous savons aussi que c'est le ministre de l'éducation nationale du précédent gouvernement qui a cautionné l'arrivée de la théorie du genre dans les écoles.

Notre mouvement devra continuer d'être libre de tous les partis. Sa force, c'est aussi qu'il est irrécupérable.

NolC : Vous parliez des suites du mouvement. Pensez-vous qu'il serait possible que vous présentiez des listes aux prochaines échéances électorales ?

Personnellement, je vois davantage l'émergence d'un courant d'écologie humaine qui a une dimension métapolitique, c'est-à-dire intéressant pour tous les partis. Que telle ou telle personne se réclame de notre mouvement social lors des prochaines échéances électorales serait légitime. Mais la perspective que je vois est beaucoup plus globale.

Notre mouvement n'est ni de droite ni de gauche, mais il pose une question nouvelle qui a la même portée que la question posée quand l'écologie environnementale est née. Du fait de l'évolution de la puissance de l'homme, elle s'est interrogée sur la planète que l'humanité était en train de léguer aux générations futures.

Nous, nous demandons que l'on s'interroge sur le patrimoine commun à toute humanité qu'il faut reconnaître, protéger et transmettre aux générations futures. La loi Taubira a fait naître cette question viscérale. Allons-nous faire bénéficier les êtres humains qui naîtront du précieux repère de l'altérité sexuelle à la source de tout engendrement ?

Cube : Que pensez-vous de la couverture médiatique de la "Manif pour tous" ?

Je me méfie de la tendance naturelle à toujours reprocher aux médias de caricaturer. Chacun est responsable de l'image qu'il donne. Par ailleurs, les réseaux sociaux nous ont permis d'être chacun des médias et de mobiliser, même si certains titres, peut-être par lassitude, avaient pensé enterrer un mouvement qu'ils imaginaient inéluctablement essoufflé.

Ce qui m'interroge, c'est la place que la violence très marginale, qu'elle vienne de groupuscules mais aussi, malheureusement, de certaines forces de l'ordre, occupe immédiatement dans les médias. Ce fut un crève-cœur pour moi de découvrir, le 25 mars, qu'une immense marche pacifique était vue par le seul prisme de quelques affrontements.

Comme chaque téléspectateur, je suis toujours plus frappé par les images de ce qui dérape que par ce qui ne choque personne. C'est l'adage : "L'arbre qui tombe fait plus de bruit que la forêt qui pousse".

Visiteur : Pourquoi tant de ferveur pour une réforme qui donne des droits à une part importante de la population sans en enlever aucun ?

Gégé : Etes vous vraiment contre le mariage homo, ou sont ce seulement les conséquences (adoption, PMA et GPA) qui vous préocuppent ?

A chaque fois que je dialogue avec les porte-parole des "pro mariage pour tous", nous aboutissons à ce malentendu : pourquoi agir contre nos droits qui ne vous enlèvent rien ? Heureusement que notre immense mouvement social n'est pas dirigé contre une catégorie de personnes.

Tout se passe comme si dans un immeuble, les habitants du rez-de-chaussée disaient : nous allons enlever tous les murs pour vivre dans une sorte de loft et ça ne regarde que nous. Les locataires du dessus protesteraient immédiatement en soulignant qu'on est en train d'enlever les murs porteurs et les poutres maîtresses. Celles qui fondent toute la société.

Puisque nous sommes tous issus d'un homme et d'une femme, et que derrière le mariage pour tous, c'est à nos yeux un mariage vidé de son sens.

Et pour rester dans l'immeuble, on nous a vendus une jolie façade avec ce slogan réducteur qui est généreux, mais sans expliciter au départ qu'en France, mariage et possibilité d'adopter des enfants sont indissociables.

C'est d'ailleurs ce qui a été voté. Ce sont les pièces sombres de l'appartement déjà vendu. Sans que l'on ait vraiment regardé en face si cela respectait les droits des enfants.

Et la procréation artificielle, que ce soit par insémination artificielle pour les femmes, ou gestation pour autrui pour les hommes, ce sont les autres appartements du même immeuble.

Les premiers enfants, qui feront l'objet d'une revendication d'adoption, sont ceux qui auront été procréés artificiellement. On voit déjà les sociétés américaines proposer leurs services pour 100 000 dollars l'enfant.

nAth : Échangez-vous avec les anciens opposants au mariage homosexuel des pays ayant déjà ouvert le mariage aux couples homosexuels ? Quel est leur bilan après quelques années ?

Aux Pays-Bas, nous avons découvert que le promoteur de la loi réclame désormais l'ouverture d'un mariage à trois ou quatre. En avouant que c'est un sujet difficile. Cette revendication, qui est en pratique très marginale, est extrêmement lourde au plan symbolique. Avec une forte inertie, comme les mutations dans le domaine climatique.

Il ne s'agit pas pour nous de dire que ce serait la fin du monde, mais dire que c'est le moment de réfléchir en profondeur à ce qu'est un homme, ce qu'est une femme, et les besoins spécifiques de l'enfant.

Quand Mme Taubira a dit jeudi 18 avril "l'enfantement ne fait pas la mère", nous voudrions un vrai débat approfondi, alors que les sciences sociales ne cessent d'approfondir la question très riche des interactions entre une femme et l'être humain qu'elle porte, qui ont des impacts psychiques de plus en plus incontestables. Avant de basculer vers un système qui s'apparente aux droits à l'enfant, totalement dissociés de l'altérité sexuelle, il faudrait poser honnêtement toutes ces questions.

Pour revenir sur votre question, il ne s'agit pas tant des conséquences immédiates de la grave injustice subie par un seul enfant, mais de l'effacement des repères anthropologiques dans un avenir plus lointain. Cela se fait sur des générations et c'est difficilement rattrapable.

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Un « cookie » est un petit fichier d’information envoyé sur le navigateur de l’Utilisateur et enregistré au sein du terminal de l’Utilisateur (ex : ordinateur, smartphone), (ci-après « Cookies »). Ce fichier comprend des informations telles que le nom de domaine de l’Utilisateur, le fournisseur d’accès Internet de l’Utilisateur, le système d’exploitation de l’Utilisateur, ainsi que la date et l’heure d’accès. Les Cookies ne risquent en aucun cas d’endommager le terminal de l’Utilisateur.

L’Editeur est susceptible de traiter les informations de l’Utilisateur concernant sa visite du Site, telles que les pages consultées, les recherches effectuées. Ces informations permettent à l’éditeur d’améliorer le contenu du Site, de la navigation de l’Utilisateur.

Les Cookies facilitant la navigation et/ou la fourniture des services proposés par le Site, l’Utilisateur peut configurer son navigateur pour qu’il lui permette de décider s’il souhaite ou non les accepter de manière à ce que des Cookies soient enregistrés dans le terminal ou, au contraire, qu’ils soient rejetés, soit systématiquement, soit selon leur émetteur. L’Utilisateur peut également configurer son logiciel de navigation de manière à ce que l’acceptation ou le refus des Cookies lui soient proposés ponctuellement, avant qu’un Cookie soit susceptible d’être enregistré dans son terminal. Le Site informe l’Utilisateur que, dans ce cas, il se peut que les fonctionnalités de son logiciel de navigation ne soient pas toutes disponibles.

Si l’Utilisateur refuse l’enregistrement de Cookies dans son terminal ou son navigateur, ou si l’Utilisateur supprime ceux qui y sont enregistrés, l’Utilisateur est informé que sa navigation et son expérience sur le Site peuvent être limitées. Cela pourrait également être le cas lorsque l’Éditeur ne peut pas reconnaître, à des fins de compatibilité technique, le type de navigateur utilisé par le terminal, les paramètres de langue et d’affichage ou le pays depuis lequel le terminal semble connecté à Internet.

Le cas échéant, Le SIEL - Souveraineté, Identité Et Libertés décline toute responsabilité pour les conséquences liées au fonctionnement dégradé du Site et des services éventuellement proposés par le Site, résultant (i) du refus de Cookies par l’Utilisateur (ii) de l’impossibilité pour le Site d’enregistrer ou de consulter les Cookies nécessaires à leur fonctionnement du fait du choix de l’Utilisateur. Pour la gestion des Cookies et des choix de l’Utilisateur, la configuration de chaque navigateur est différente. Elle est décrite dans le menu d’aide du navigateur, qui permettra de savoir de quelle manière l’Utilisateur peut modifier ses souhaits en matière de Cookies.

À tout moment, l’Utilisateur peut faire le choix d’exprimer et de modifier ses souhaits en matière de Cookies. L’Éditeur pourra en outre faire appel aux services de prestataires externes pour l’aider à recueillir et traiter les informations décrites dans cette section.

Enfin, en cliquant sur les icônes dédiées aux réseaux sociaux Twitter, Facebook, Linkedin et Google Plus figurant sur le Site ou dans son application mobile et si l’Utilisateur a accepté le dépôt de cookies en poursuivant sa navigation sur le Site Internet ou l’application mobile, Twitter, Facebook, Linkedin et Google Plus peuvent également déposer des cookies sur vos terminaux (ordinateur, tablette, téléphone portable).

Ces types de cookies ne sont déposés sur vos terminaux qu’à condition que vous y consentiez, en continuant votre navigation sur le Site Internet ou l’application mobile. À tout moment, l’Utilisateur peut néanmoins revenir sur son consentement à ce que le Site dépose ce type de cookies.

9.2. BALISES (“TAGS”) INTERNET

Le Site peut employer occasionnellement des balises Internet (également appelées « tags », ou balises d’action, GIF à un pixel, GIF transparents, GIF invisibles et GIF un à un) et les déployer par l’intermédiaire d’un partenaire spécialiste d’analyses Web susceptible de se trouver (et donc de stocker les informations correspondantes, y compris l’adresse IP de l’Utilisateur) dans un pays étranger.

Ces balises sont placées à la fois dans les publicités en ligne permettant aux internautes d’accéder au Site, et sur les différentes pages de celui-ci.

Cette technologie permet à l’Éditeur d’évaluer les réponses des visiteurs face au Site et l’efficacité de ses actions (par exemple, le nombre de fois où une page est ouverte et les informations consultées), ainsi que l’utilisation de ce Site par l’Utilisateur.

Le prestataire externe pourra éventuellement recueillir des informations sur les visiteurs du Site et d’autres sites Internet grâce à ces balises, constituer des rapports sur l’activité du Site à l’attention de l’Éditeur, et fournir d’autres services relatifs à l’utilisation de celui-ci et d’Internet.

10. Droit applicable et attribution de juridiction.

Tout litige en relation avec l’utilisation du site est soumis au droit français. En dehors des cas où la loi ne le permet pas, il est fait attribution exclusive de juridiction aux tribunaux compétents de Paris.

Mentions légales relatives aux dons

Conformément à la loi n°88-227 du 11 mars 1988, le mandataire financier, Mme Martine Pincemin, déclaré le 2 février 2016 à la Préfecture de Paris, est seul habilité à recueillir des dons en faveur du SIEL - Souveraineté, Identité Et Libertés.

Chaque don fera l’objet d’un reçu fiscal qui vous sera transmis par le mandataire financier pour obtenir une réduction d’impôt sur le revenu égale à 66 % du montant de votre soutien financier, dans la limite de 20 % du revenu imposable et de 15 000 € (article 200 – 1 du Code Général des Impôts). Ce reçu ne comportera pas d’identité du bénéficiaire si le don est inférieur ou égal à 3 000 €. Les dons des personnes morales (entreprises, associations non politiques) sont interdits. Une même personne physique ne peut donner annuellement plus de 7 500 € à un ou plusieurs partis politiques.

Article 11-4 de la loi n° 88-227 de la loi du 11 mars 1988

Les dons consentis et les cotisations versées en qualité d’adhérent d’un ou de plusieurs partis politiques par une personne physique dûment identifiée à une ou plusieurs associations agréées en qualité d’association de financement ou à un ou plusieurs mandataires financiers d’un ou de plusieurs partis politiques ne peuvent annuellement excéder 7 500 euros.  Les personnes morales à l’exception des partis ou groupements politiques ne peuvent contribuer au financement des partis ou groupements politiques, ni en consentant des dons, sous quelque forme que ce soit, à leurs associations de financement ou à leurs mandataires financiers, ni en leur fournissant des biens, services ou autres avantages directs ou indirects à des prix inférieurs à ceux qui sont habituellement pratiqués.

Article 11-5 de la loi n° 88-227 de la loi du 11 mars 1988

Ceux qui ont versé des dons à un ou plusieurs partis politiques en violation de l’article 11-4 sont punis d’une amende de 3 750 euros et d’un an d’emprisonnement. Les mêmes peines sont applicables au bénéficiaire de dons consentis :

  1. Par une même personne physique à un seul parti politique en violation du premier alinéa du même article 11-4 ;
  2. Par une personne morale en violation du troisième alinéa dudit article 11-4 ;
  3. Par un État étranger ou par une personne morale de droit étranger en violation du sixième alinéa du même article 11-4.