En ouvrant le débat, dans une salle bien pleine, hier soir, Sally Chadjaa, a tout de suite évoqué cette polémique. « Nous vivons en République, la secrétaire locale du PS devrait s'appliquer à elle-même ses propos. Quand on fait preuve d'autant d'intolérance et de sectarisme, on ne peut pas se permettre de se revendiquer comme étant quelqu'un qui défend les valeurs républicaines. Nous, on se félicite, que Guillaume Peltier ait trouvé le chemin de notre famille politique. Et nous empêcherons les socialistes de développer la terreur de masse. » Applaudissements des militants UMP qui n'avaient pas l'air de se soucier du parcours de Guillaume Peltier. Lui-même s'est dit « époustouflé », affirmant qu'en général sa présence dans une ville ne provoquait aucun remous et précisant qu'il lui arrivait souvent de débattre, à la télévision, avec des socialistes, « sans problème ». Et d'ajouter : « La République, c'est le respect et la tolérance. Mitterrand disait, l'important n'est pas d'où l'on vient mais où l'on va. Certes, je n'ai pas un parcours lisse et c'est ce qui me rend encore plus hostile au sectarisme et à la caricature. » Fin du premier acte. Guillaume Peltier s'est employé ensuite à expliquer aux personnes présentes que François Hollande n'avait pas gagné et qu'à l'heure actuelle « rien n'était joué, un Français sur deux est encore indécis ».
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