Les fous d’Europe veulent transformer la nation (France par exemple) en territoires. Autorité des Etats nation en berne, autorité de la commission de Bruxelles et de la BCE de Francfort en hausse, disparition des frontières nationales au profit de régions (territoires) dotées de pouvoirs politiques et financiers indépendants mais soumis à l’autorité de Bruxelles).
Oui, mais voilà comment faire accepter cette « révolution administrative » au peuple ?
Tel était l’enjeu de ce referendum de prime abord anodin. Le loup entre dans la bergerie à pas feutrés, n’est-ce pas ?. C’est ce qui fut décidé. 1) -Tout d’abord, prenons prétexte d’économie (c’est porteur): « il y aura moins d’élus », « moins de dépenses car moins de structures » ……. Les Alsaciens n’y ont pas cru, nous non plus.
2)-Deuxièmement, commençons par une zone à fort sentiment régional. Qui mieux que l’Alsace pour éviter un échec? Si ça marche là, on continuera ailleurs par la Bretagne puis le pays basque etc.….. pour finir par les régions à moindre identité locale. Les Alsaciens n’ont pas mordu à l’hameçon, nous non plus.
Certes il faut dégraisser le mammouth (ou mille feuille administratif) source de dépenses et de lenteurs. Mais ce projet de grand territoire éloigne un peu plus le citoyen ordinaire des centres de décision (ainsi pourront-ils faire ce qu’ils veulent sans aucun contrôle du peuple, juste bon à financer).
S’il fallait supprimer quelque chose (et il le faut) c’est bien le Conseil régional (doublon du conseil général), le Sénat, la parlement européen, diminuer peut-être le nombre de députés, limiter le poids du conseil général qui a certainement besoin d’une cure d’amaigrissement (nombre excessif de fonctionnaires territoriaux, nombre de voiture de fonction.). A contrario, il faut redonner du poids aux communes (même s’il est vrai qu’il faut en diminuer le nombre) car c’est bien de proximité dont ont besoin les personnes âgées, les personnes handicapées, ou dépendantes, les personnes qui n’ont pas que peu de moyens financiers etc … et qui connaît mieux les gens que les services de la mairie où ils ne sont pas considérés que comme de simples numéros de dossier. L’humanisme ne peut être que de proximité.
Merci donc à nos amis Alsaciens d’avoir su déjouer le piège qui leur été tendu et qui n’était que le prélude à ce qui devait être proposé progressivement à chacune des régions de ce qui est encore, n’en déplaise aux Européistes) la France. Lentement mais sûrement l’araignée européenne tisse sa toile. Souvenez-vous : on nous a déjà parlé, mine de rien du démantèlement de la Picardie, l’Oise devant rejoindre la grande région Ile de France, la Somme le Nord-Pas de Calais et l’Aisne la région Champagne-Ardennes. Coïncidence ? Que nenni, tout cela fait parti d’un plan longuement et sournoisement préparé. Ne nous laissons pas abuse, la France doit rester une et indivisible, indépendante et souveraine.