
Karim Ouchikh
Président du SIEL,
Conseiller municipal et d’agglomération de Gonesse,
Conseiller régional Ile-de-France.
Zemmour annonce sa candidature officielle à Colombey-les-Deux-Églises
Il y a foule à Colombey-les-Deux-Églises, en ce petit matin du 9 novembre 2021. Il fait froid. Les fidèles du général de Gaulle se pressent en nombre autour de sa tombe autant pour s’y recueillir que pour venir saluer Éric Zemmour, présent lui aussi depuis 9 heures pour rendre hommage à la mémoire du fondateur de la Vème République. La tension est palpable aux abords du petit cimetière qui peine à contenir tant de monde. Il faut dire que le talentueux essayiste est attendu comme le Messie. Les journalistes sont partout, interrogeant ici les villageois, interviewant là les nombreux responsables politiques nationaux qui, dès la veille, ont pris le chemin de la paisible bourgade de Haute-Marne. Tous essayent de décrypter les intentions de la nouvelle coqueluche des Français, candidat de moins en moins putatif à l’élection présidentielle. Ils en sont pour leurs frais. Zemmour a donné consigne à ses proches de ne laisser fuiter aucune information d’ici la conférence de presse qu’il doit donner à 11 heures 30. Après avoir déposé une gerbe de fleurs au pied de la sépulture, il se tient en silence, digne et solennel, entamant pendant de longues minutes, les yeux fixés sur la stèle, un dialogue intérieur avec l’homme du 18-Juin qu’il admire tant.
Zemmour quitte le petit cimetière avec cet air grave qui en dit long sur la noblesse des sentiments qui le traversent à cet instant précis. Le col de son pardessus remonté, il se dirige vers la Boisserie, empruntant d’un pas ferme la rue qui le sépare de la demeure familiale de Charles de Gaulle. Son sourire est amical, son regard bienveillant. Il serre les mains des nombreux passants qui viennent, enthousiastes, à sa rencontre. Arrivé au seuil de la gentilhommière, il ne manque pas de saluer le personnel chargé de la conservation des lieux. L’aménagement spartiate de la bâtisse ne le laisse pas insensible. Il se dirige sans hésitation à droite de l’entrée, vers les pièces d’angle situées au rez-de-chaussée. Il parcourt du regard les rayonnages de cette bibliothèque tant de fois visitée, puis pénètre seul dans le bureau dont les fenêtres s’ouvrent sur ces vastes forêts de Champagne qui furent pour le général de Gaulle une source d’inspiration inépuisable. Il les contemple à son tour et se pénètre de l’insignifiances des choses. Les minutes s’égrènent au rythme d’une visite qui pourrait durer des heures. Son entourage l’arrache enfin à ses pensées. Il est temps pour lui de regagner le village. Une fois dehors, son regard s’arrête quelques instants, avec regret, sur le petit parc paré des belles couleurs automnales que le général aimait à parcourir jadis. Il y reviendra assurément pour y méditer, lui aussi.
Combien a été précieuse cette escapade toute monacale. Un instant de grâce qui lui aura permis d’échapper, trois-quarts d’heure durant, à l’agitation de l’actualité politique. Zemmour prend enfin la parole en cette fin de matinée. Il est entouré de ses aficionados et des journalistes qui se serrent nombreux autour du pupitre installé à mi-chemin entre la petite église et La Boisserie. L’homme du jour s’exprime d’une voix assurée, sans notes. L’éloge au général de Gaulle est poignant, l’expression de son amour pour la France bouleversante. Il livre les motifs de ses inquiétudes sur l’état du pays mais confie aussi les raisons de ne pas désespérer. Aucun programme politique n’est annoncé. Ce n’est ni le lieu ni le moment pour le faire. Son discours est concis, sincère, empreint de gravité et d’une grande hauteur de vue. Un discours qui se veut le point de rencontre entre un engagement politique et les attentes profondes de nos compatriotes, le point de communion entre son destin et celui du peuple français. Au bout de dix minutes d’une allocution intense, Éric Zemmour marque une pause finale, reprend son souffle et délivre la nouvelle tant attendue : « Je suis candidat à l’élection présidentielle pour restaurer la grandeur de la France et assurer la prospérité de notre peuple ! ». En quelques mots, il vient de mettre fin à des semaines de spéculations médiatiques.
Scénario fiction ou récit prémonitoire ? L’avenir nous le dira très vite. Mon propos est ici d’exprimer à nouveau, chacun l’aura compris, un soutien sans faille à Éric Zemmour, un soutien à la seule personnalité capable de bousculer suffisamment le jeu politique pour imposer en avril 2022 une véritable alternance politique. C‘est aussi une réponse à tous ceux qui, nombreux parmi ses opposants déclarés ou inavoués, instrumentalisent son regard sur l’Histoire et suscitent de fausses polémiques avec l’objectif de le discréditer. Lorsqu’il se livre à une appréciation engagée, certes discutable historiquement, des choix de Philippe Pétain sous l’Occupation, il ne réhabilite pas pour autant le régime détestable de Vichy que j’ai toujours condamné. Je refuse en tous cas ce procès en illégitimité gaulliste.
Réduire malhonnêtement son dessein pour la France aux seules controverses historiques, c’est témoigner de toute façon d’une méconnaissance radicale de sa pensée politique, dont la richesse et la densité dominent de très loin celles de ses compétiteurs. Mes convergences idéologiques avec Zemmour sont telles, notre fidélité commune aux figures illustres de notre passé si constante, notre aspiration à restaurer la grandeur de la France tellement puissante, qu’il m’était impossible, en bonne rigueur intellectuelle, de ne pas rétablir ici cette vérité.
Vivement Zemmour !
Éric Zemmour est omniprésent depuis la rentrée. De prises de paroles en polémiques, il donne le la aux médias, impose à tous les thèmes de l’actualité du moment et reconfigure en profondeur le paysage politique à droite. A six mois de la présidentielle, le candidat officieux indispose le gouvernement et tourmente ses compétiteurs. Sa montée en puissance ne cesse de croître surtout depuis la diffusion, début octobre, de sondages qui le propulsent en deuxième position dans les intentions de vote des Français, devant Marine Le Pen et les candidats de la droite. Autant de coups de tonnerre qui sèment la panique parmi les états-majors de LR et du RN, deux partis en perdition qui, depuis cet été, voient leur capital de sympathie fondre de jour en jour au profit de l’essayiste. Autres signes qui ne trompent pas. Son dernier livre, La France n'a pas dit son dernier mot, se vend comme des petits pains. La promotion de ce nouveau best-seller lui donne l’occasion, à Paris comme en province, de délivrer aux Français un message d’espoir et de vérifier au passage une popularité qui ne faiblit pas. Les files d’attente s’allongent toujours plus. Les salles ne désemplissent pas. Les auditoires sont en pamoison. Chaque déplacement lui offre une tribune politique, chaque séance de dédicace lui permet de discerner au plus près les attentes du peuple français, toutes catégories sociales confondues.
Qu’elle déplaise ou qu’elle enthousiasme, la dynamique politique est bien là, impressionnante, irrésistible. Depuis la mi-septembre, les ralliements à Zemmour se multiplient, venant des rangs de toutes les formations politiques, à droite de l’échiquier électoral. Trop longtemps tenus au respect d’une discipline de fer, déçus par les mécomptes électoraux enregistrés depuis 2016, les militants, cadres et électeurs du RN se tournent en masse vers Éric Zemmour. Ils ne supportent plus la gestion verticale, clanique et autoritaire d’un parti isolé soumis au bon vouloir exclusif de sa patronne. Ils rejoignent ainsi les anciens encartés du parti frontiste dans un même désir de renouveler l’offre politique du camp patriote. Les tentatives courageuses d’un François-Xavier Bellamy, d’un Julien Aubert, d’une Nadine Morano, d’un Éric Ciotti ou d’une Valérie Boyer de ressusciter une sensibilité gaulliste au sein de LR n’y feront rien : exaspérée par les hésitations d’un Laurent Wauquiez qui préfère sa région à un destin national, las des acrobaties idéologiques d’un mouvement condamné au grand écart permanent, la base militante a manifestement lâché les notables de la rue de Vaugirard dans un élan de cœur qui dit tout de leur refus de demeurer dans un parti infidèle aux idéaux gaullistes du RPR ; un parti désincarné, hébété, paralysé, qui demeure prisonnier, depuis la funeste création de l’UMP, de l’emprise invalidante d’une droite centriste aujourd’hui macron-compatible.
Les observateurs politiques le confirment unanimement. Les forces vives de LR et du RN se portent massivement vers la candidature espérée de Zemmour, grâce à un système de vases communicants qui fonctionne à plein régime. Éric Zemmour dynamite une droite LR incapable de se doter d’un leadership convaincant, crispe une gauche en perte de repères, inquiète une majorité présidentielle bousculée dans son agenda de campagne. Tout le monde court après lui : le gouvernement annonce une réduction drastique du nombre de visas accordés aux ressortissants des pays maghrébins ; Marine Le Pen accélère la date de présentation de son projet de référendum sur l’immigration ; Valérie Pécresse et Michel Barnier se lancent dans une incroyable surenchère migratoire. Face à la tornade Zemmour, les candidats déclarés ou potentiels à la présidentielle renoncent plus ou moins ouvertement à faire campagne. Pour un Jean-Frédéric Poisson qui, avec lucidité, annonce officiellement son retrait de la compétition électorale, combien d’autres hésitent désormais à relever le gant ! Nicolas Dupont-Aignan, éternel abonné aux campagnes perdues, fait mine de tenir bon, cherchant surtout à sauver les meubles de son parti qui prend eau de toute part. Artisan de la déconfiture idéologique du RN, Florian Philippot sait parfaitement que sa candidature est vouée à l’échec. Les dividendes escomptés de son activisme anti-Covid ne seront pas au rendez-vous dans les urnes.
Depuis septembre, les rédactions des médias mainstream s’affolent, ne sachant plus trop comment contenir le phénomène Zemmour. La tentative du CSA de le bâillonner ayant avortée, on cherche à présent à le salir, on s’efforce d’assécher les circuits de financement de sa campagne. Peine perdue. Éric Zemmour s’attend, avec un calme digne des vieilles troupes, à subir les assauts d’une presse qui cherche à le dénigrer tant et plus ; il sait qu’il aura également à affronter les foudres d’une justice qui n’a jamais renoncé à le briser. Hier Fillon, aujourd’hui Zemmour, les scrutins présidentiels se succèdent, les méthodes détestables demeurent. Convaincu de la frilosité d’un système bancaire aux ordres qui ne lui donnera accès à aucun crédit, il compte avec raison sur la générosité des Français qui se cotiseront de toute façon pour lui ouvrir les portes de l’Élysée. Reste la question des parrainages, ce verrou juridique qu’il doit faire sauter s’il veut entrer dans la cour des grands. L’appétit vient en mangeant dit-on. A l’aune de ce proverbe, Zemmour s’est forgé une conviction : les parrainages viendront à lui progressivement à mesure que les rangs politiques de ses soutiens s’étofferont, à mesure que son équipe de campagne se professionnalisera, à mesure que son écho dans le pays grandira. Grâce à son magistère intellectuel, il a déjà gagné la bataille des idées, depuis des années, bien au-delà des réseaux sociaux : il suffit pour s’en convaincre de tendre l’oreille dans les bistrots, d’écouter son taxi ou son coiffeur, de mesurer le changement de ton d’un nombre croissant de personnalités sur les sujets d’actualité disséqués par le journaliste. Grâce à cette préparation d’artillerie qui désinhibe la pensée et libère la parole, Zemmour sait qu’il pourra compter dans les semaines à venir sur le soutien affiché de nombreux élus ; des élus qui s’affranchissent de plus en plus de la discipline des partis et tolèrent de moins en moins le conformisme de la pensée imposé par les médias.
Le destin de Zemmour rencontre celui du peuple français, ici et maintenant. Sa candidature à l’élection présidentielle, à laquelle il ne se dérobera pas, répond aux attentes profondes de nos compatriotes. « C’est la France mon sujet, ce n’est pas autre chose ». Comment ne pas être en parfaite communion de pensée avec Zemmour, une personnalité hors du commun, la seule capable à mes yeux de bousculer vraiment le jeu politique d’ici avril 2022 pour imposer une alternance politique véritable à Emmanuel Macron !
Zemmour a pour lui la lucidité, la cohérence et la constance. Il réhabilite le prérequis politique contre la dictature du chiffre, des statistiques et de l’expertise, assume fidèlement sa radicalité, là ou tant d’autres se complaisent dans le conformisme et, à la différence des esprits aveugles, regarde la réalité en face, faisant sienne la parole de Péguy : « Il faut toujours dire ce que l'on voit ; surtout il faut toujours, ce qui est plus difficile, voir ce que l'on voit ». Nous tenons enfin avec Zemmour un Trump, un Orbán à la française. En ce temps où dominent le consensus mou et la pensée aseptisée, nous avons besoin d’un homme de conviction qui casse les codes, ignore superbement le politiquement correct et se fiche du qu’en-dira-t-on.
Zemmour ne divise pas. Il rassemble et clarifie. Il replace l’enjeu de civilisation au cœur de la présidentielle, et force ses compétiteurs à s’extraire de leurs ambiguïtés, sans jamais hypothéquer les chances à venir d’une union nécessaire autour du meilleur des candidats patriotes. L’équilibre de notre balance commerciale et le rétablissement de nos comptes publics, le débat sur la précarité énergétique et la compétitivité de nos entreprises sont des questions légitimes qu’il faudra bien régler rapidement, avec esprit de responsabilité. Mais est-ce bien la priorité vitale du moment ? Ce qui se joue en réalité ces dernières décennies en France, comme ailleurs en Europe, avec une urgence trop souvent négligée, c’est bien la sauvegarde de notre civilisation et le respect du droit du peuple français à sa continuité historique, menacés semblablement par la déculturation de nos sociétés, l’immigration de masse, l’expansion de l’islam et le remplacement de populations. L’approche strictement économique et comptable des grands enjeux contemporains est hors sujet, tout comme peut l’être le dépassement des nations, cette prétention idéologique qui a lamentablement échoué. La réalité nationale revient furieusement dans le débat et s’impose comme la préoccupation première des peuples. Dans une France qui s’archipélise tragiquement, le défi culturel est donc une priorité absolue. La gauche woke a déserté depuis longtemps ce terrain. Elle n’a plus rien à dire sur le sujet. Faire rentrer la France dans les rangs de la mondialisation tient lieu d’agenda à une majorité présidentielle qui peut compter, en la matière, sur le concours d’une droite ‘’républicaine’’ enfermée dans ses seules obsessions gestionnaires. Aucun espoir n’est non plus à attendre du côté du RN, cet éléphant aux pieds d’argile qui a tourné le dos à ce défi de civilisation par la seule volonté d’une Marine Le Pen plus que jamais acquise au logiciel chevènementiste, largement obsolète, légué par son ancien numéro 2, Florian Philippot. Pour Éric Zemmour, la civilisation française et la grandeur de notre pays sont des actes de foi, pour ses futurs compétiteurs de simples slogans d’estrade.
S’il séduit d’abord à droite, Éric Zemmour ne laisse pas indifférent les classes populaires et moyennes, principales victimes de l’insécurité culturelle et du déclassement social. Il ressuscite avec talent le nécessaire clivage droite/gauche, tout en coagulant les électorats conservateur et populaire, ce que ne parviennent à réussir ni Marine Le Pen, ni les cadors de LR. Voilà pourquoi sa candidature suscite autant d’intérêt sur tous les segments de l’échiquier politique. Il ne surfe pas sur les peurs. Il redonne espoir à des millions de Français, lesquels savent qu’il proposera et défendra tôt ou tard un programme complet qui embrassera toutes les questions relevant du champ de l’action publique. A chaque jour suffit sa peine.
Il n’y a pas à mes yeux d’autre candidat antisystème, d’autre porte-parole du pays réel, d’autre personnalité capable de tenir tête aux puissants que Zemmour. Se rassembler autour de sa candidature n’est donc pas une option. Je lui apporte un soutien sans faille et lui exprime d’ores et déjà ma gratitude. Ne donne-t-il pas à la France l’occasion de se livrer enfin, sur tant de sujets d’ordre existentiel, à un travail d’anamnèse et d’introspection collectif qui a tant fait défaut à notre pays ces dernières années !
Faute d’une primaire organisée formellement parmi les candidats en lice ou ceux qui aspirent à l’être dans notre famille politique, les circonstances et la réalité brutale (sondages, audiences respectives…) se chargeront de toute façon de sélectionner d’ici février la personnalité la plus qualifiée pour porter les couleurs des amoureux de la France. Cela étant, la tâche de Zemmour ne s’arrêtera pas en avril 2022 car, de son propre aveu, il inscrit depuis toujours sa pensée et son action dans la durée. Quel que soit le résultat de l’élection présidentielle, il lui appartiendra de structurer les forces politiques qui se seront portées sur son nom pour fonder un vaste rassemblement patriotique à vocation majoritaire, capable de peser dans les scrutins à venir, à commencer par les législatives de 2022. J’appelle ainsi de mes vœux l’émergence de ce nouvel acteur politique dont la puissance de feu à venir garantira demain politiquement, au-delà de la présidentielle, le redressement de la France et la prospérité de notre peuple. Fidèle à l’esprit des Journées de Béziers de 2016, j’entends contribuer également à la réussite d’une union des droites qui demeure le préalable indispensable à la convergence électorale, hautement désirable, entre les couches populaires et celles de nos élites encore acquises à l’idéal patriotique.
Karim Ouchikh : “Il est nécessaire d’appeler les pouvoirs publics à interdire cette manifestation de soutien à un terroriste !”
Karim Ouchikh réagit à l’annonce de la manifestation prévue jeudi à Gonesse en soutien au terroriste de la Préfecture de Police de Paris en organisant une contre manifestation de protestation.
Il est interrogé au micro de Boulevard Voltaire. L’occasion d’évoquer avec lui la question de la responsabilité du ministre de l’Intérieur Christophe Castaner depuis le début de l’affaire.
Une manifestation à l’appel du militant Hadama Traoré s’organise à Gonesse en fin de semaine en soutien à Mickaël Harpon, le terroriste de la préfecture de police. Vous avez appris cette nouvelle et avez demandé aux Français de venir contre-manifester. Qu’est-ce qui vous choque dans cet appel ?
Il me paraît que cette manifestation organisée quelques jours après cet attentat terroriste de Mickaël Harpon dans les bureaux de la préfecture de police n’a aucune légitimité. Elle est même parfaitement scandaleuse. Je m’indigne et je me scandalise, avec la dernière fermeté, qu’un individu ait l’idée d’organiser une manifestation dans la commune où habitait monsieur Harpon. Nous sommes encore en période de deuil. Chacun garde à l’esprit les quatre fonctionnaires de police morts lors de cette attaque terroriste. Sans laissaer ni le deuil se passer, ni même l’enquête progresser, appeler à une manifestation pour soutenir la cause de ce terroriste qui a été tué après l’intervention des forces de police est tout à fait scandaleux. Je ne peux pas imaginer un seul instant que cette manifestation puisse se tenir. C’est pourquoi j’ai cru bon spontanément d’organiser ce rassemblement au moment même où monsieur Traoré organise le sien, soit le jeudi 10 octobre à partir de 13 h à la mairie de Gonesse. J’entends mettre en place un rassemblement pacifique pour dire non à cette manifestation qui me paraît tout à fait condamnable. J’espère que les Français seront là. Même si cela reste symbolique, il me semblait nécessaire de faire entendre une autre voix que celle de monsieur Traoré, ne serait-ce que pour appeler les pouvoirs publics, et la préfecture du Val-d’Oise, en l’occurrence, à interdire cette manifestation qui me paraît totalement immorale.
Qu’est-ce que cette manifestation révèle de l’état du pays ?
Monsieur Harpon semble avoir des relais, au moins idéologiques, puissants dans le Val-d’Oise, mais aussi ailleurs en France, qui n’hésitent pas à témoigner de leur soutien, de leur admiration, de leur communion et de leur fidélité à la cause. Le fait que monsieur Harpon soit soutenu par une partie de la population française et une partie des étrangers en France m’inspire une forte inquiétude.
Qu’on puisse imaginer qu’il existe ici ou là des personnes isolées ou des réseaux qui organisent des attentats partout en France, nous le savions depuis des années. Mais qu’une partie de la population française, a priori sans antécédents judiciaires, puisse soutenir une telle entreprise terroriste est évidemment très inquiétant pour notre pays, et en tout cas pour la sécurité des biens et des personnes. On peut imaginer que ce type de soutien, exprimé de manière aussi ouverte par monsieur Traoré, trouvera une écoute auprès d’esprits vulnérables. Cela contribuera à élargir cette 5e colonne qui existe dans notre pays et qui est à l’origine de ces attentats qui se multiplient et dont on n’arrive pas à voir la fin malgré ce qui nous est dit ici ou là par le gouvernement.
L’opposition a demandé la démission de Christophe Castaner. Est-ce votre opinion ?
Moi-même, j’ai demandé, comme beaucoup de mes collègues, la démission du ministre de l’Intérieur. Ce ministre ne maîtrise manifestement pas son administration. Il ne maîtrise en tout cas pas les informations que son administration n’a pas su collecter ou lui transmettre après ce drame.
La deuxième raison qui me pousse à la demander, ce sont les propos qu’il a tenus dans les heures qui ont suivi l’attentat. Il a clairement indiqué à ce moment-là qu’aucun élément manifeste ne pouvait laisser prévoir sa radicalité. Qu’un ministre puisse s’adresser à des millions de Français et tenir des propos aussi irresponsables sans avoir vérifié ou pris le temps de vérifier les fondements de ses propos est proprement scandaleux. Cela révèle une forme d’incompétence à la tête de ce ministère régalien plus que préoccupante.
Soutien à Julien Odoul : la France se vit à visage découvert !
Le Conseiller régional RN Julien Odoul est aujourd’hui au cœur d’une tourmente politico-médiatique.
Quel est son crime ? Avoir invité pacifiquement, le 11 octobre dernier, la présidente socialiste du Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté à enjoindre une femme revêtue de la tête au pied d’un voile islamique à quitter l’hémicycle, au nom du respect du principe de laïcité.
Désavoué par la direction nationale de son propre parti, vilipendé par les médias, traîné dans la boue par la quasi-totalité de la classe politique, cet élu exemplaire fait l’objet depuis lors d’une campagne de dénigrement sans précédent.
L’objectif inavoué de ces apôtres du camp du Bien est clair : bâillonner définitivement, par la méthode classique de la culpabilisation, les millions de Francais qui refusent le port de ce signe religieux ostensible au motif qu’il traduit l’expansion dans notre espace public d’un islam politique qui s’apparente de plus à une nouvelle forme de totalitarisme.
Julien Odoul a eu le courage de s’élever avec discernement contre cette provocation intolérable que d’aucuns essayent à présent de travestir en donnant à cette nouvelle affaire de voile islamique une dimension faussement compassionnelle.
Dans une tribune à paraître dans le journal Le Monde du mercredi 16 octobre, 90 personnalités profitent de la situation pour inviter Emmanuel Macron, non sans arrière-pensées idéologiques, à condamner « l’agression d’une accompagnatrice scolaire voilée ».
Le chef de l’Etat ne saurait donner une suite positive à cette interpellation militante, sauf à se contredire doublement :
- condamner Julien Odoul, n’est-ce pas encourager davantage le port d’un vêtement religieux dans un cadre scolaire, ce que le ministre de l’Éducation, Jean-Michel Blanquer, entend prohiber justement ?
- condamner Julien Odoul, n’est ce pas contribuer aussi à démobiliser nos compatriotes dans notre combat collectif contre le terrorisme islamique, alors que nous sommes invités à bâtir ensemble, selon la consigne présidentielle, une « société de la vigilance » appelée à détecter partout les signes avant-coureurs de radicalisation ?
Porter ouvertement le voile dans l’espace public, singulièrement dans l’enceinte d’une institution de la République, c’est manifester en vérité la volonté d’imposer des pratiques vestimentaires et des codes culturels contraires aux modes de vie traditionnels de la société française. Mais c’est aussi favoriser l’importation en France d’un modèle de civilisation obscurantiste qui place les femmes dans un univers d’enfermement indigne, en leur refusant par ailleurs l’égalité avec les hommes.
Exprimant la voix de l’immense majorité silencieuse des Français, qui soutiennent comme moi l’initiative pionnière de Julien Odoul, quelques jours après la tragédie meurtrière de la Préfecture de police de Paris, j’invite le Président Emmanuel Macron à ne s’associer d’aucune façon à cette entreprise de rabaissement de la condition féminine, non sans lui rappeler solennellement que la France se vit plus que jamais à visage découvert.
Karim Ouchikh Président du SIEL
Conseiller Régional Ile-de-France
Conseiller municipal de Gonesse
Karim Ouchikh : Pour vaincre Emmanuel Macron en 2022 (Vidéo)
Pour vaincre Macron en 2022, l’alliance historique du bloc des droites et du RN est indispensable !
Mon appel vidéo au rassemblement ici.