
Karim Ouchikh
Président du SIEL,
Conseiller municipal et d’agglomération de Gonesse,
Conseiller régional Ile-de-France.
Karim Ouchikh : “Il est nécessaire d’appeler les pouvoirs publics à interdire cette manifestation de soutien à un terroriste !”
Karim Ouchikh réagit à l’annonce de la manifestation prévue jeudi à Gonesse en soutien au terroriste de la Préfecture de Police de Paris en organisant une contre manifestation de protestation.
Il est interrogé au micro de Boulevard Voltaire. L’occasion d’évoquer avec lui la question de la responsabilité du ministre de l’Intérieur Christophe Castaner depuis le début de l’affaire.
Une manifestation à l’appel du militant Hadama Traoré s’organise à Gonesse en fin de semaine en soutien à Mickaël Harpon, le terroriste de la préfecture de police. Vous avez appris cette nouvelle et avez demandé aux Français de venir contre-manifester. Qu’est-ce qui vous choque dans cet appel ?
Il me paraît que cette manifestation organisée quelques jours après cet attentat terroriste de Mickaël Harpon dans les bureaux de la préfecture de police n’a aucune légitimité. Elle est même parfaitement scandaleuse. Je m’indigne et je me scandalise, avec la dernière fermeté, qu’un individu ait l’idée d’organiser une manifestation dans la commune où habitait monsieur Harpon. Nous sommes encore en période de deuil. Chacun garde à l’esprit les quatre fonctionnaires de police morts lors de cette attaque terroriste. Sans laissaer ni le deuil se passer, ni même l’enquête progresser, appeler à une manifestation pour soutenir la cause de ce terroriste qui a été tué après l’intervention des forces de police est tout à fait scandaleux. Je ne peux pas imaginer un seul instant que cette manifestation puisse se tenir. C’est pourquoi j’ai cru bon spontanément d’organiser ce rassemblement au moment même où monsieur Traoré organise le sien, soit le jeudi 10 octobre à partir de 13 h à la mairie de Gonesse. J’entends mettre en place un rassemblement pacifique pour dire non à cette manifestation qui me paraît tout à fait condamnable. J’espère que les Français seront là. Même si cela reste symbolique, il me semblait nécessaire de faire entendre une autre voix que celle de monsieur Traoré, ne serait-ce que pour appeler les pouvoirs publics, et la préfecture du Val-d’Oise, en l’occurrence, à interdire cette manifestation qui me paraît totalement immorale.
Qu’est-ce que cette manifestation révèle de l’état du pays ?
Monsieur Harpon semble avoir des relais, au moins idéologiques, puissants dans le Val-d’Oise, mais aussi ailleurs en France, qui n’hésitent pas à témoigner de leur soutien, de leur admiration, de leur communion et de leur fidélité à la cause. Le fait que monsieur Harpon soit soutenu par une partie de la population française et une partie des étrangers en France m’inspire une forte inquiétude.
Qu’on puisse imaginer qu’il existe ici ou là des personnes isolées ou des réseaux qui organisent des attentats partout en France, nous le savions depuis des années. Mais qu’une partie de la population française, a priori sans antécédents judiciaires, puisse soutenir une telle entreprise terroriste est évidemment très inquiétant pour notre pays, et en tout cas pour la sécurité des biens et des personnes. On peut imaginer que ce type de soutien, exprimé de manière aussi ouverte par monsieur Traoré, trouvera une écoute auprès d’esprits vulnérables. Cela contribuera à élargir cette 5e colonne qui existe dans notre pays et qui est à l’origine de ces attentats qui se multiplient et dont on n’arrive pas à voir la fin malgré ce qui nous est dit ici ou là par le gouvernement.
L’opposition a demandé la démission de Christophe Castaner. Est-ce votre opinion ?
Moi-même, j’ai demandé, comme beaucoup de mes collègues, la démission du ministre de l’Intérieur. Ce ministre ne maîtrise manifestement pas son administration. Il ne maîtrise en tout cas pas les informations que son administration n’a pas su collecter ou lui transmettre après ce drame.
La deuxième raison qui me pousse à la demander, ce sont les propos qu’il a tenus dans les heures qui ont suivi l’attentat. Il a clairement indiqué à ce moment-là qu’aucun élément manifeste ne pouvait laisser prévoir sa radicalité. Qu’un ministre puisse s’adresser à des millions de Français et tenir des propos aussi irresponsables sans avoir vérifié ou pris le temps de vérifier les fondements de ses propos est proprement scandaleux. Cela révèle une forme d’incompétence à la tête de ce ministère régalien plus que préoccupante.
Soutien à Julien Odoul : la France se vit à visage découvert !
Le Conseiller régional RN Julien Odoul est aujourd’hui au cœur d’une tourmente politico-médiatique.
Quel est son crime ? Avoir invité pacifiquement, le 11 octobre dernier, la présidente socialiste du Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté à enjoindre une femme revêtue de la tête au pied d’un voile islamique à quitter l’hémicycle, au nom du respect du principe de laïcité.
Désavoué par la direction nationale de son propre parti, vilipendé par les médias, traîné dans la boue par la quasi-totalité de la classe politique, cet élu exemplaire fait l’objet depuis lors d’une campagne de dénigrement sans précédent.
L’objectif inavoué de ces apôtres du camp du Bien est clair : bâillonner définitivement, par la méthode classique de la culpabilisation, les millions de Francais qui refusent le port de ce signe religieux ostensible au motif qu’il traduit l’expansion dans notre espace public d’un islam politique qui s’apparente de plus à une nouvelle forme de totalitarisme.
Julien Odoul a eu le courage de s’élever avec discernement contre cette provocation intolérable que d’aucuns essayent à présent de travestir en donnant à cette nouvelle affaire de voile islamique une dimension faussement compassionnelle.
Dans une tribune à paraître dans le journal Le Monde du mercredi 16 octobre, 90 personnalités profitent de la situation pour inviter Emmanuel Macron, non sans arrière-pensées idéologiques, à condamner « l’agression d’une accompagnatrice scolaire voilée ».
Le chef de l’Etat ne saurait donner une suite positive à cette interpellation militante, sauf à se contredire doublement :
- condamner Julien Odoul, n’est-ce pas encourager davantage le port d’un vêtement religieux dans un cadre scolaire, ce que le ministre de l’Éducation, Jean-Michel Blanquer, entend prohiber justement ?
- condamner Julien Odoul, n’est ce pas contribuer aussi à démobiliser nos compatriotes dans notre combat collectif contre le terrorisme islamique, alors que nous sommes invités à bâtir ensemble, selon la consigne présidentielle, une « société de la vigilance » appelée à détecter partout les signes avant-coureurs de radicalisation ?
Porter ouvertement le voile dans l’espace public, singulièrement dans l’enceinte d’une institution de la République, c’est manifester en vérité la volonté d’imposer des pratiques vestimentaires et des codes culturels contraires aux modes de vie traditionnels de la société française. Mais c’est aussi favoriser l’importation en France d’un modèle de civilisation obscurantiste qui place les femmes dans un univers d’enfermement indigne, en leur refusant par ailleurs l’égalité avec les hommes.
Exprimant la voix de l’immense majorité silencieuse des Français, qui soutiennent comme moi l’initiative pionnière de Julien Odoul, quelques jours après la tragédie meurtrière de la Préfecture de police de Paris, j’invite le Président Emmanuel Macron à ne s’associer d’aucune façon à cette entreprise de rabaissement de la condition féminine, non sans lui rappeler solennellement que la France se vit plus que jamais à visage découvert.
Karim Ouchikh Président du SIEL
Conseiller Régional Ile-de-France
Conseiller municipal de Gonesse
Karim Ouchikh : Pour vaincre Emmanuel Macron en 2022 (Vidéo)
Pour vaincre Macron en 2022, l’alliance historique du bloc des droites et du RN est indispensable !
Mon appel vidéo au rassemblement ici.
Vaincre Macron en 2022 par l’alliance du RN et du bloc des droites
La donne électorale sortie des urnes, en France, au lendemain du scrutin européen, détermine un cadre politique appelé à structurer durablement les rapports de force jusqu’à l’élection présidentielle.
Derrière le succès arithmétique du Rassemblement national, le 26 mai dernier, que nul ne songe à contester, il y a une victoire cachée, celle d’Emmanuel Macron, qui est désormais bien parti pour rempiler en 2022 (fort, en effet, des soutiens prévisibles, au deuxième tour de la présidentielle, de la gauche résiduelle et des Verts, cette nouvelle force montante), face à une Marine Le Pen qui ne parviendra sans doute pas à rallier autour de sa personne, plus que jamais clivante, une majorité de Français.
Pour conjurer pareille tragédie pour notre pays, une seule parade est possible : opposer au puissant bloc macronien, d’essence libérale-libertaire, un arc populiste/conservateur, au potentiel politique considérable, qui reposerait sur l’alliance historique entre le RN, premier parti français, et les forces éparses de la droite forte, celle qui doit désormais s’assumer en s’émancipant enfin de la dictature de la gauche morale tout en embrassant sans crainte les grands défis contemporains (défense de la dignité humaine, préservation de l’environnement et protection de l’identité des peuples).
Cette alliance inédite, déjà pratiquée avec succès ailleurs en Europe, ne pourra se réaliser que si quatre conditions sont préalablement réunies.
1. Une première coalition, appelée à s’élargir au RN, doit se construire très vite à partir des formations politiques de droite aujourd’hui dispersées (SIEL, DLF, PCD, CNIP, MPF…) et de LR, dont l’appareil aujourd’hui en crise consentirait, après un vaste aggiornamento idéologique, à se séparer enfin de ses dernières composantes centristes plus que jamais tentées de rejoindre la majorité présidentielle, surtout après sa déroute aux européennes.
2. Ce bloc des vraies droites, enfin réconciliées, tendrait aussitôt la main en direction du RN, lequel devrait alors renoncer à toute prétention hégémonique et admettre clairement, à rebours de sa culture monopolistique naturelle, que pour rassembler véritablement autour de lui, il ne lui faut plus attirer des personnalités politiques isolées pour mieux les absorber mais bâtir des partenariats sincères, au prix de nécessaires compromis, en s’entourant d’alliés plutôt que de ralliés.
3. Cette grande coalition ne se réalisera que si les acteurs de cette recomposition historique – des partis traditionnels aux mouvements locaux « de terrain » en passant par les autorités politique de référence – parviennent à s’entendre autour d’un projet de civilisation, conservateur, identitaire et social, ouvert aux enjeux d’avenir (intelligence artificielle, biotechnologies, espace…), qui ne négligerait ni les grands périls de ce temps (immigration de masse, islamisation, menaces climatiques…), ni la préoccupation écologique devenue centrale pour nos compatriotes, qui doit d’ailleurs redevenir une valeur de droite, au même rang que l’ordre, l’autorité, la responsabilité, le mérite ou la liberté d’entreprise.
4. Ce chantier redoutable est suffisamment complexe, techniquement, à mener à son terme pour ne pas en compromettre la réussite en décidant d’emblée du choix de la personnalité appelée à en assurer le leadership politique, laquelle s’imposera de toute façon naturellement à tous, le moment venu, par sa capacité à rassembler, son expérience éprouvée et sa force d’âme, et devenir ainsi le/la candidat(e) naturel(le) de notre grande famille politique en 2022.
Refusant aussi bien l’allégeance à une écurie politique quelconque que la dévotion à quelque personnalité que ce soit, je suis libre, déterminé et disponible, avec le SIEL, pour participer activement, avec toutes les forces de bonne volonté, à cette dynamique politique qui doit s’amorcer puissamment, dès maintenant, pour réussir l’alternance en 2022 avec, pour objectif, de restaurer la grandeur de la France et garantir la prospérité de notre peuple.
Européennes 2019 : la Ligne claire s’efface, le SIEL revient !
Au soir du 26 mai, les Français ont placé le Rassemblement national en tête des listes à l’élection européenne. Ce succès arithmétique, incontestable, constitue cependant une victoire à la Pyrrhus pour trois raisons au moins.
Emmanuel Macron n’a pas été franchement désavoué par les électeurs puisque la liste LREM a recueilli 22,4 % des suffrages, soit un point d’écart avec la liste emmenée par Jordan Bardella, au terme pourtant d’une campagne calamiteuse conduite par la catastrophique Nathalie Loiseau ! Le chef de l’Etat limite ainsi la casse. Le vote sanction, maintes fois annoncé par Marine Le Pen, ne s’est pas donc produit.
Dès dimanche soir, après l’annonce des résultats électoraux, l’Élysée a fait savoir qu’il n’y aurait aucun changement de cap dans sa politique, ce que j’avais prédit pour ma part ces dernières semaines. De la même façon, la demande solennelle de Marine Le Pen, dimanche soir, d’inviter Emmanuel Macron à dissoudre l’Assemblée nationale (en oubliant de réclamer la démission du chef de l’État…) restera à l’évidence lettre morte. Le vote utile martelé par le parti frontiste durant la campagne pour contraindre le locataire de l’Élysée à rompre avec sa politique actuelle (et asphyxier électoralement au passage les autres listes), a donc clairement échoué.
Au Parlement européen, les partisans de l’intégration toujours plus poussée de l’UE (effacement des États, austérité, dumping social, désindustrialisation…) occuperont 505 sièges sur 751, soit 67, 2 %. Divisées, les forces eurosceptiques siègeront probablement dans deux groupes. Le groupe constitué autour de la Ligue de Matteo Salvini, avec le concours du RN disposera ainsi de 71 élus, soit 9,5 % des sièges... Au total, c’est bien la ligne politique défendue par Emmanuel Macron, partagée idéologiquement par les verts européens, qui sort donc largement vainqueur des urnes à l’échelle du continent, laissant ainsi présager pour les députés RN une mandature qui sera dominée par les foucades, les incantations et les imprécations…
Dans ce paysage post-électoral, le résultat enregistré par la Ligne Claire, constituée à l’occasion de l’élection européenne à l’initiative de Renaud Camus et de moi-même, est particulièrement décevant. C’est incontestablement un échec. Il ne pouvait malheureusement en être autrement au regard du cruel dénuement d’une liste qui n’a bénéficié ni de l’accès aux médias, ni de l’appui des banques, une liste qui, faute d’affiches, de professions de foi, de bulletins de vote, n’a pu se faire connaître auprès des électeurs. À quoi se sont ajoutés les coups de théâtre dévastateurs qui se sont produits durant la dernière ligne droite de la campagne, lesquels ont profondément déstabilisé notre électorat : entre les photos anxiogènes de deux colistières qui furent exploitées pour dénigrer la Ligne claire et la décision brutale de Renaud Camus d’abandonner en rase campagne la direction de la liste, rien n’aura été épargné pour condamner une entreprise politique dont les ambitions gênaient de toutes parts.
A ceux qui ont fait confiance à la Ligne claire en votant pour cette liste malgré tout, je veux exprimer ici mes plus vifs remerciements.
Nous devons surmonter notre déception immédiate, parfaitement compréhensible, nous tourner vers l’avenir et garder confiance car nous avons pris date collectivement et de belle manière ! Pour la première fois dans l’histoire de la Vème République, une force politique a présenté aux suffrages des électeurs, avec courage, lucidité et détermination, un programme anticonformiste, combattu par le Système, qui plaçait au cœur de ses ambitions la lutte contre le Grand Remplacement et l’islamisation de l’Europe, en offrant une solution pacifique pour y répondre, la remigration, sans aucunement négliger la question de la préservation de l’environnement et celle de la défense de la personne humaine.
L’avenir s’offre incontestablement à nous. La vague verte et la colère patriote expriment partout en Europe désormais une aspiration populaire à refuser la destruction du monde, à laquelle la victoire du RN en France ne répond qu’imparfaitement, ne serait-ce qu’en raison de la frilosité idéologique et médiatique de sa direction nationale et du refus congénital de sa présidente de bâtir des alliances pour élargir sa base électorale. De façon générale, il n’existe plus désormais que des forces atomisées entre le RN et la LREM : LR est marginalisé, DLF est évaporé, l’UPR et les Patriotes ont disparu des écrans radars politiques.
La nature ayant horreur du vide, il nous appartient par conséquent de rassembler demain les Français autour d’un projet ambitieux qui restaure la grandeur de la France, garantisse la prospérité de notre peuple et sauvegarde la civilisation européenne. Cette ligne politique est celle d’une écologie intégrale, la seule qui puisse au fond convaincre une majorité de Français autour de trois objectifs essentiels : protéger l’environnement, défendre la personne humaine et préserver l’identité des peuples. Si l’on veut battre Emmanuel Macron et réussir demain l’alternance, c’est d’abord auprès de l’opinion publique, au Parlement et à l‘occasion des scrutins qui s’annoncent qu’il nous faut désormais porter la contestation, avant de prétendre défaire le chef de l’État dans les urnes en 2022.
La Ligne claire est désormais derrière nous et le SIEL reprend dorénavant son entière liberté pour se mettre en ordre de bataille au service de la France et des Français, dans la perspective notamment des prochaines échéances électorales. Que chacun soit assuré de ma détermination à ne jamais renoncer à ce grand dessein politique en travaillant toujours à l’union de toutes les forces patriotes, d’où qu’elles viennent. Malgré nos divergences de vues durant la campagne, fortement dommageables, je demeure fidèle à la pensée prophétique de Renaud Camus en qui je conserve estime personnelle et admiration intellectuelle.
Avant de clore ce premier bilan des élections européennes, qui annonce nos combats futurs, je veux exprimer mes plus vifs remerciements à l’égard de l’ensemble des colistiers de la Ligne claire, sans aucunement oublier de marquer ma reconnaissance personnelle à notre équipe de campagne qui a réalisé un travail formidable autour de sa cheville ouvrière, Julien Havasi : chacun a manifesté un dévouement, une fidélité et une force de caractère particulièrement exemplaires, singulièrement lorsqu’il nous a fallu affronter ensemble de fortes tempêtes. Sans eux, rien n’aurait été possible.