Xavier Jesu
Délégué régional Nord-Pas-de-Calais - Picardie
Immigration ou co-développement
En 2015, un article de la revue Capital se gaussait de l’ « extrême droite » en faisant la déclaration suivante : « Sans ses immigrés, la France ne serait pas la cinquième puissance économique du monde. Loin s'en faut ! » . Mais voilà, ça c’était en 2015. Depuis nous sommes passés au 6ème rang. Je ne prétends pas que l’immigration soit le seul motif de cette reculade, mais il est certain qu’elle y a largement contribué.
Etrangement, depuis 2015, peu d’articles sur le cout de l’immigration ont été publiés, et sur le site de l’INSEE, les derniers documents sur le sujet global de l’immigration datent de 2014….
Voici quelques chiffres connus:
Dépenses annuelle de l’état :
AME 910 M€ (budget pour 2018)
Cout de la sécurité autour de la « jungle » de Calais : 150 K€ par jour en 2016 (Source)
Financement de nombreuses associations d’aide aux migrants (50 Millions d’€).
Dépenses annuelles indirectes de l’état :
Rénovation des cités HLM : 5 Milliards d’€ (Un tiers de leurs habitants sont immigrés ou issus de l’immigration)
ZEP : 1 Milliard d’€
Dépenses ponctuelles de l’état :
Achat de 44 Formule 1 en 2016 pour l’hébergement de migrants (Source)
Cout du nouveau camp de Calais : 25 Millions d’€
En résumé, le coût annuel unitaire d’un migrant irrégulier était, en 2015, de 6 164 euros. ( Source :Etude de 2015 de l’association « Contribuables Associés »). Selon cette même étude, le déficit de l’immigration irrégulière s’élève aujourd’hui à 3,39 milliards d’euros par an. Mais en tenant compte des coûts d’accueil, de procédure et de formation le coût d’un migrant s’élève encore davantage.
Maintenant, que doit-on faire ?
Pour aborder ce sujet hautement sensible, il faut garder la tête froide et rester pragmatique. Tout d’abord, rappelons que les migrants ne sont ni contraints ni forcés de venir sur notre territoire, mais poussés, soit par la nécessité de s’extraire d’un conflit dans leur pays d’origine, soit pour des raisons économiques (cause majeure probable).
Or, tout être humain éprouve un jour ou l’autre le besoin de retrouver ses racines : un enfant né sous X part à la recherche de ses géniteurs. Une femme ou un homme déraciné éprouvera cet irrésistible besoin de fouler la terre de ses ancêtres ou celle qui l’a vu grandir. Et plus on vieilli, plus on a envie de réassembler le puzzle de son histoire pour pouvoir, en fin de vie, poser la dernière pièce sans qu’aucun vide n’apparaisse. Ce besoin inné, il faut en tenir compte dans l’analyse des conséquences à moyen et long terme de la présence des migrants sur notre sol. En effet, un retour aux sources du migrant sous-entend qu’il ait les moyens de le financer et ne pas pouvoir assouvir ce désir profond risque de créer, à terme, un ressentiment vis-à-vis même du pays hébergeur, lui attribuant la responsabilité du piège dans lequel il s’est pris. Les migrants actuels sont démunis, ayant déjà donné la quasi-totalité de leurs biens aux passeurs-escrocs qui n’ont eu aucun scrupule à les dépouiller.
Je n’excuse en aucune façon toutes les exactions commises par ces migrants dans notre territoire. J’essaye simplement d’en comprendre les mécanismes, entre cultures radicalement différentes de la nôtre, et déracinement. Le problème de la religion vient amplifier ce décalage entre notre peuple et le leur.
La migration inverse, c’est-à-dire celle qui concerne le départ de nos compatriotes, est totalement différente puisqu’elle est généralement motivée par une ambition professionnelle et le problème financier pour « retourner au pays » n’existe pas. Donc pas de frustration possible de ce côté.
J’en arrive maintenant à cette question : que doit-on faire ?
Si l’on pose l’équation suivante : coût de l’immigration + mal-être des migrants + exactions = mécontentement général, il devient indispensable de repenser complètement le problème et l’aborder, non pas à en appliquant une politique court-termiste, comme c’est le cas depuis des décennies en France, mais par une politique à long terme basée sur un co-développement avec les pays « émetteurs » de migrants.
Comment le faire ?
Le coût réel de l’immigration est probablement bien supérieur aux chiffre de 3,39 Milliards d’€ , noté ci-dessus, car il est très difficile de tout additionner et le gouvernement actuel, comme les précédents, sont peu enclins à dévoiler ce genre de chiffres. Donc je pars du postulat que nous dépensons 5 Milliards d’€ par an pour faire survivre des gens dont les 9/10 ème, au minimum, resterons à un stade de pauvreté qui les maintiendra dans un statut d’éternels assistés.
Cet argent, c’est le contribuable Français, par son travail, qui l’apporte. Et c’est probablement un des facteurs de la colère de 80% de nos compatriotes qui ne comprennent pas ces dépenses extravagantes, pour rien, alors qu’on leur demande depuis des années de se serrer la ceinture.
Quelques propositions :
- Réintroduire cette somme dans l’économie réelle par des contrats très surveillés entre entreprises Françaises et pays étrangers.
- Promouvoir les projets orientés vers l’écologie non punitive (traitement de l’eau et des déchets, énergies renouvelables) sur les territoires qui sont en déficit de sécurité sanitaire.
- Développer le secteur agricole non invasif et écologiquement responsable
- Co-financer des projets liés à la santé publique (cliniques et hôpitaux)
- Formation dans les secteurs déficitaires (écologie, médecine, agriculture)
En revanche, il est hors de question de vouloir s’immiscer dans le mode de vie ni dans les traditions du pays aidé. C’est une vraie contrainte pour les français qui seront sur ces projets, mais indispensable pour demander, en retour, le même respect que nous sommes en droit d’attendre de tous ceux qui viennent chez nous.
Bien sûr, cet investissement lourd de notre pays doit avoir des contreparties, dont quelques-unes sont listées ci-dessous
- Interdiction de financer en direct un gouvernement étranger pour éviter les détournements de fonds (coutume de certains pays). Tout devra passer par des entreprises dument sélectionnées par le gouvernement Français sur des critères très stricts.
- Renvoi systématique des migrants dans leurs pays d’origine si ce pays n’est pas considéré comme étant en guerre et où l’état Français contribuerait activement à son développement
- Un rapport annuel devra être présenté au gouvernement Français pour juger de l’efficacité et de l’engagement du pays aidé
Il y a une foule de possibilités de coopération entre les pays dits « sous-développés » et la France. Seule une vraie volonté politique permettra de se sortir de l’ornière dans laquelle nous sommes. En expliquant à nos compatriotes que cet argent est investi pour les protéger et aider les pays nécessiteux, on évitera peut-être les réactions classiques des soi-disant défenseurs des droits de l’homme, qui sont ,en fait, plus soucieux d’entretenir leur image de bons samaritains que de respecter le vrai bonheur de chacun qui est de vivre parmi les siens.
Quatre piliers pour reconstruire la droite
Pour reconstruire une droite digne de ce nom, cessons d’espérer pouvoir réassembler des ingrédients incompatibles comme on pourrait le faire dans une mauvaise recette de cuisine. L’exemple des LR en est le témoin le plus criant : les alliances préélectorales sont des recettes de plus en plus difficiles à faire avaler, non pas aux militants, mais aux sympathisants non encartés (les militants sont en général assez dociles). L’état des finances du parti les pousse à entretenir une culture du chiffre pour éviter le retour massif de cartes d’adhérents au siège en essayant de satisfaire un peu toutes les tendances du mouvement. Évidemment, tout ceci est fait au détriment des convictions nécessaires à une réelle efficacité du combat qu’est censé mener un parti d’opposition. Mais « opposition » est-il le mot le plus adapté pour définir ce mouvement, qui se badigeonne régulièrement du qualificatif « gaulliste », en oubliant qu’un des principaux combats de De Gaulle fut la préservation de notre souveraineté. Or, cette souveraineté, il la concevait dans un espace européen, et non pas dans l’isolationnisme, comme voudraient le faire croire quelques mondialistes « constructifs ». Depuis Giscard, la droite a commis cette grossière erreur de croire qu’un pays ne se résume qu’à une feuille de calcul pleine de chiffres et de statistiques et a renoncé à la dimension humaine de la nation, son rayonnement, sa grandeur. Pendant ce temps, la gauche a pris le pouvoir sur la culture, l’information et l’éducation et ne les lâche pas. « Vous n’avez pas le monopole du cœur », disait Giscard à Mitterrand en 1974. Et pourtant, la gauche s’est attribué ces vertus humanistes (pour en faire ce qu’on en sait maintenant) pendant que la droite était obnubilée, voire tétanisée, par les questions économiques. Du coup, plus rien ne va : la France est gangrenée par les « droit-de-l’hommistes » inconscients, sponsorisés par une gauche aveugle, et par les mondialistes béats de droite-centrée-à-gauche, tout aussi aveugles. On devrait analyser les motifs de l’élection de Macron pour comprendre, finalement, les vœux du peuple français. Macron a su lui vendre du rêve, du renouveau, de la volonté. Les Français ne veulent plus de chiffres auxquels ils ne croient plus non plus. Ils veulent une perspective d’avenir, un projet national avec un discours qui dépasse les promesses, rarement tenues par ailleurs. Et même si ce rêve a été de courte durée, il semble qu’il ait répondu à une attente d’une partie de la population. Alors, la droite, si elle veut revenir pleinement au pouvoir, doit retrouver cette dimension philosophique, transcender sa vue comptable du pouvoir et reconstruire son projet sur les quatre piliers indispensables à l’unité nationale que sont la souveraineté (telle que l’entendait de Gaulle), la sécurité, la liberté (d’entreprendre et de s’exprimer), la préservation de notre mode de vie. Tout le reste en découlera naturellement.
Le SIEL Hauts de France et le PDF organisent un rassemblement pour manifester contre l’arrivée de migrants sur la commune de Péronne
Samedi 26 Novembre 2016, le SIEL Hauts de France et le PDF organisaient un rassemblement pour manifester leur opposition à l’arrivée de migrants sur la commune de Péronne (département de la Somme).
Malgré la contre-manifestation organisée par l’extrême gauche, et grâce à une forte mobilisation des forces de l’ordre, cet évènement nous a permis de développer , dans le calme, les arguments partagés par tous, sur les dangers de l’immigration massive et ses conséquences sur notre civilisation.
Cette première opération de communication entre le SIEL et la droite nationale est intéressante à 2 titres : elle nous prouve qu’à droite, il y a des partis qui peuvent partager des points de vue communs et mutualiser leurs forces pour les exprimer. D’autre part, se crée un respect mutuel entre les différentes mouvances des droites qui ont un réel amour charnel de la France.
Hollande et Cameron à Amiens : un sommet franco-britannique qui ne règlera pas la crise migratoire
Le Président François Hollande vient à Amiens, pour évoquer, avec David Cameron, le problème de Calais et la remise en cause possible des accords du Touquet. Auparavant, il se rendra, pour une courte visite, au cimetière Britannique de Pozières.
Se replonger dans une histoire tragique, avant d’évoquer l’invasion de Calais : ont-ils réfléchi au symbole de ce parallèle de l'histoire ? Les cicatrices de cette guerre sont restées profondes sans oublier que les Français et nos alliés de l’époque se sont battus pour préserver la Souveraineté de notre Nation, son Identité et sa Liberté. Faut-il rappeler aussi, qu’au début de la guerre de 1914, les dirigeants rassuraient la population, en parlant d’une guerre de quelques mois, voire de quelques semaines. Les soldats partaient donc la fleur au fusil pour revenir détruits, ou ne pas revenir du tout.
Aujourd’hui, ce sont nos politiciens et nos intellectuels bienpensants, soutenant le débarquement massif de migrants sur les territoires Européens, qui nous présentent cette migration incontrôlée comme une « chance » pour la France. « Gouverner c’est prévoir » disait Émile de Girardin, mais aujourd’hui nos « élites » n’ont rien vu venir du chaos qui prend de l’ampleur en France, et tout particulièrement à Calais et ses environs.
Partout en Europe, des tensions sont palpables et chacun reporte la faute sur l’autre. C’est aussi le cas de la France qui essaye de se dédouaner en accusant les Anglais de ne pas prendre leur part de responsabilité. Nos dirigeants tentent de guérir bien trop tardivement ce qu’ils auraient pu prévenir beaucoup plus tôt.
C’est pourquoi le SIEL, dénonçant la cécité de ce gouvernement et son incapacité à anticiper les problèmes liés à l’immigration de masse, demande le rétablissement des frontières de notre pays.
Retraites complémentaires : et les robots, dans tout ça ?
A partir de 2019, les personnes prenant leur retraite dès qu’elles auront obtenu les conditions pour partir à taux plein (âge légal et nombre de trimestres) subiront un malus de 10 % pendant 3 ans. Celui-ci s’annulera si la personne continue de travailler pendant un an, puis sera porté à 10, 20 ou 30 % en cas d’activité prolongée pendant 2, 3 ou 4 ans.
Voilà une réforme qui va creuser l’écart entre le régime des retraites du secteur privé et celui des fonctionnaires. On voudrait monter les uns contre les autres qu’on ne s’y prendrait pas mieux. D’autre part, personne ne touche au dossier explosif des régimes spéciaux, de peur de faire descendre dans la rue des millions de gens.
La double peine que représente cette réforme devient insupportable pour la majorité des travailleurs du secteur privé : travailler plus pour gagner moins. La culpabilisation du travailleur « fainéant », par l’emploi du mot « malus », s’ajoute au triste sort qui lui est réservé. Un demandeur d’emploi sur trois a plus de 50 ans. Qui peut donc croire qu’en allongeant la durée du travail on s’affranchira de ce fléau endémique qu’est le chômage ?
Mais on oublie aussi un autre phénomène aggravant : la robotisation ! Depuis quelques dizaines d’années, les robots sont entrés dans les usines pour effectuer des tâches répétitives, fatigantes ou dangereuses. Je dirais que c’est le bon côté de la robotique qui soulage l’ouvrier sans le remplacer. Mais aujourd’hui, la recherche se concentre sur ce qu’on appelle le « robot humanoïde », celui qui est capable, non seulement de répéter des gestes programmés par le roboticien, mais aussi de modifier, optimiser ses mouvements en fonction de l’environnement et d’événements extérieurs. On appelle cela l’intelligence artificielle. Et voilà qu’apparaissent des robots à l’accueil de certains hôtels japonais ou remplaçant des ouvriers dans certaines industries. L’avantage, c’est que le robot travaille 24h/24, n’est jamais malade, n’est pas syndiqué (donc jamais en grève) pour un coût inférieur à celui d’un ouvrier sur un an.
Alors que va devenir le salarié lambda dans dix ans ? Qui va payer sa retraite ? Le robot ?
Il est probablement temps de se pencher sur la question globale du travail et de la retraite et d’anticiper les problèmes qui se poseront quand les robots feront totalement partie de notre quotidien. Certains suggèrent le « salaire de base ». À réfléchir…