- Accueil /
- Karim Ouchikh

Karim Ouchikh
Président du SIEL,
Conseiller municipal et d’agglomération de Gonesse,
Conseiller régional Ile-de-France.
Législatives partielles : la consigne de vote du SIEL
Les duels de second tour opposeront Isabelle Muller-Quoy (LRM) à Antoine Savignat (LR) dans la 1ère circonscription du Val d'Oise et Christophe Grudler (MoDem-LRM) à Ian Boucard (LR) dans la 1ère circonscription du Territoire de Belfort, au lendemain d'un vote de premier tour marqué par une très forte abstention des électeurs.
Des deux partis en lice, LR défend la ligne politique la plus proche de celle du SIEL et la moins régressive pour la France.
Le 4 février, le SIEL appelle les électeurs à se mobiliser pour faire échec à l'abstentionnisme et à voter en cohérence pour les candidats LR afin de faire battre le camp macroniste.
2018 : mes vœux pour Gonesse et les Gonessisens - Tribune municipale de Karim Ouchikh
SIEL DE GONESSE
Tribune Le Gonessien – Janvier 2018
2018 : mes vœux pour Gonesse et les Gonessisens
Ce mois de janvier est l’occasion pour moi de présenter mes vœux à l’ensemble des Gonessiens. Santé, prospérité, épanouissement personnel : je souhaite que 2018 soit une année profitable pour chacun d’entre vous, pour votre famille et pour vos proches. Une mention particulière ici pour les agents de la ville dont le dévouement professionnel au service des Gonessiens me touche particulièrement.
Dans l’intérêt bien compris des Gonessiens, je souhaite à notre ville de prendre le bon cap pour ne pas rater le train de l’Histoire, ce qui implique de faire les bons choix qui ne sont malheureusement pas au rendez-vous.
Il importe avant tout de gérer les affaires municipales en bon père de famille, en maitrisant nos dépenses de fonctionnement et en limitant l’endettement, sans jamais matraquer fiscalement le contribuable, ni négliger les dépenses d’investissement d’avenir, ce en quoi la politique de l’actuelle municipalité ne cesse de nous plonger dans des abimes de perplexité.
Gonesse doit faire preuve d’esprit d’initiative pour attirer sur notre territoire des entreprises réellement créatrices d’emplois. De ce point de vue, je déplore le manque d’ambition de la municipalité actuelle qui ne fait rien de véritablement significatif pour valoriser les atouts géographiques considérables de notre ville et son potentiel manifeste en matière de transport.
Notre ville doit se montrer vertueuse dans la préservation de notre environnement, ce que refuse d’admettre Jean-Pierre Blazy en s’obstinant dans la promotion d’Europacity, ce projet de centre commercial pharaonique, déjà dépassé, qui repose sur des promesses d’emploi illusoires et des logiques productivistes attentatoires au respect de la biodiversité et de l’identité agricole de notre territoire.
Rien de grand ne peut se faire pour accroitre le rayonnement de notre ville sans politique culturelle d’envergure. Alors que nous disposons d’atouts manifestes au regard notamment de l’importance de notre patrimoine historique ou de la vitalité du notre tissu associatif, l’insuffisance des crédits budgétaires obère nos ambitions en ce domaine, tout comme l’absence d’une vision politique à long terme qui tend à déclasser durablement notre ville à l’échelle régionale.
Soucieux de répondre aux angoisses identitaires qui assaillent nos compatriotes, à Gonnesse comme ailleurs en France, d’accroitre la concorde civile et de contribuer par la-même au renforcement de la sécurité publique, je plaide encore et toujours pour la mise en œuvre sur notre territoire d’une vaste et généreuse politique d’intégration culturelle ordonnée à l’amour de la France, au Bien commun, aux valeurs de la République, aux mérites de l’instruction publique et aux marqueurs identitaires du génie français, avec pour objectifs de promouvoir l’émancipation personnelle des individus et de briser les replis communautaristes qui rongent tant l’unité de la Nation.
Sur TV Libertés, Karim Ouchikh appelle à un large rassemblement le 12 décembre pour défendre notre identité
Sur TV liberté, Karim Ouchikh appelle à un large rassemblement le 12 décembre pour défendre notre identité.
La France n’a rien à gagner à renier son héritage chrétien
Tribune. Tous à Paris le 12 décembre prochain pour défendre notre modèle de civilisation !
Dans La France contre les robots, Bernanos accusait la civilisation moderne d’être « une conspiration universelle contre toute espèce de vie intérieure ». Encouragée par les puissances de l’argent dénoncées en son temps par Péguy, cette modernité régressive s’attaque à présent aux fondements de notre civilisation.
Ces derniers mois, elle cible méthodiquement, ici ou là, les repères ancestraux qui structurent notre univers collectif : destruction à Ploërmel de la croix du monument de Jean-Paul II ordonnée par le Conseil d’État ; interdiction par cette même juridiction d’installer une crèche dans l’enceinte de la mairie de Béziers, prohibition étendue à Hénin-Beaumont par la Cour d’appel de Douai ; dégradation continue de nos églises que l’absence d’entretien régulier condamne à la fermeture programmée, prélude bien souvent à leur vente ou à leur démolition ; abandon par de grandes enseignes commerciales des appellations et des symboles chrétiens apposés sur leurs produits, au prétexte de réorganiser leur politique de promotion publicitaire ; suppression du très controversé marché de Noël à Paris qui dénote en réalité l’intention inavouable de la municipalité socialiste d’éradiquer de la capitale la présence de tout marqueur chrétien ; « prix de la Laïcité 2017 » décerné récemment à Anna Chevtchenko, figure de proue des Femen, ces activistes de la décadence qui se sont particulièrement illustrées en profanant la cathédrale Notre-Dame de Paris...
Une contre-offensive s’impose pour enrayer très vite la progression de cette vaste opération de déstabilisation idéologique de notre civilisation, non pour instaurer un quelconque État clérical mais pour défendre un modèle de société qui placerait enfin au cœur de son identité intrinsèque la prééminence du fait culturel chrétien, cette clé de compréhension de notre héritage historique sans laquelle nul ne saurait discerner la réalité de l’être français. Qui peut contester au christianisme ce droit imprescriptible, celui d’avoir façonné depuis des siècles nos paysages, notre culture, notre univers de pensée, notre civilisation en somme ! En bonne logique, le christianisme bénéficie sur notre sol d’un privilège de civilisation qui confère au fait culturel chrétien une légitimité historique dans notre inconscient collectif et, partant, une prééminence dans la définition de l’être français. Autrement dit, si tous les cultes sont formellement égaux devant la loi, les religions ne bénéficient pas du même statut culturel entre elles au regard de notre mémoire nationale. En est-il autrement, d’ailleurs, en Algérie avec l’islam, en Israël avec le judaïsme ou en Thaïlande avec le bouddhisme, trois pays parmi tant d’autres dont nul ne songerait à contester les réalités de civilisation qui y dominent.
Les Français ont rendez-vous avec eux-mêmes afin de se livrer à un travail d’introspection collectif, sans lequel aucune catharsis identitaire ne peut se produire. C’est pourquoi je réclame en ce sens, depuis bien des années, l’organisation d’un vaste débat national avec pour autre objectif salutaire de redéfinir notre rapport à la laïcité dans un processus démocratique qui aboutirait à inclure la reconnaissance de l’ADN chrétien, constitutif de l’être français, dans le préambule de la Constitution de 1958, et enraciner ce faisant l’application de ce principe de neutralité des pouvoirs publics dans son écosystème culturel authentique. Telle est la solution juridique en définitif pour éviter à l’avenir les errements calamiteux des juridictions administratives...
Nombreux sont ceux qui perçoivent intuitivement la centralité du fait chrétien en France et qui partagent même le désir d’en conforter la reconnaissance culturelle afin de guérir notre pays de sa crise existentielle. Ceux qui croient au ciel et ceux qui n’y croient pas, ceux qui demeurent pareillement attachés aux autres composantes – gréco-latine, juive ou celle née du siècle des Lumières – de notre socle identitaire doivent se rassembler autour de cette noble cause et s’unir pour redonner un sens authentique à notre modèle de société aujourd’hui à bout de souffle, sans quoi le nihilisme matérialiste et le totalitarisme islamique, ces frères siamois du chaos mondial, ne cesseront de prospérer en jouant des faiblesses d’une France qui refuse d’affronter le vide spirituel et moral qui la ronge intérieurement, dans l’intimité de son être.
Le mardi 12 décembre prochain à 18 heures 30, place du Palais-Royal à Paris, face au Conseil d’État, j’organise un rassemblement de protestation, en présence d’éminentes personnalités, pour manifester notre indignation collective, protéger nos croix et défendre nos symboles chrétiens. Soyons nombreux, tous ensemble, à sonner le tocsin !
Liste des personnalités participant à la manifestation
Charles BEIGBEIDER, François BILLOT DE LOCHNER, Gabrielle CLUZEL, Jacques de GUILLEBON, Emmanuelle MENARD, Robert MENARD, Charles MILLON (avec une réserve professionnelle), Axel Rokvam, Jean-Frédéric POISSON, Guillaume de THIEULLOY, Christion VANNESTE.
Le monument aux morts de Gonesse : la patrie escamotée ! - Tribune municipale de Karim Ouchikh
LE SIEL DE GONESSE
Tribune du Gonessien de décembre 2017
Le monument aux morts de Gonesse : la patrie est escamotée !
La célébration de la traditionnelle cérémonie de commémoration du 11-Novembre fut aussi l’occasion cette année de découvrir et d’inaugurer le nouveau monument aux morts, situé désormais à proximité de l’Hôtel de ville. Un monument composé de plusieurs éléments : quatre stèles, sur lesquelles sont gravés les noms des soldats morts lors des différents conflits du XXème siècle, encadrent une stèle principale où figurent plusieurs mots sur un mur central à la cime duquel un enfant se lance pour poser une brique revêtue du mot "Paix".
"Morts", "soldats", "guerre", "civils", "hier", "aujourd'hui", "demain", "paix", autant de mots qui se succèdent sur cette stèle et qui résonnent comme une invocation perpétuelle à la concorde civile. Nulle part cependant dans la composition de ce monument, - par ailleurs réussi, d’un strict point de vue artistique -, ne sont rappelés ces valeurs hautement symboliques qui doivent apparaître sur tout édifice commémoratif appelé à conserver le souvenir de nos soldats morts au champ d’honneur : "France" et "Patrie". D’ailleurs, pour la première fois cette année, à aucun moment la lecture des noms des 154 combattants Gonessiens disparus durant la Grande guerre n’a été scandée au rythme de la proclamation rituelle : « Morts pour la France » !
Ces omissions sont terriblement choquantes. Notre nouveau monument aux morts ne doit pas être le lieu désincarné où s’expriment de bons sentiments que nul ne songe par ailleurs à contredire. Porté depuis toujours à l’expression d’un attachement charnel à l’égard de la France, un attachement enraciné, généreux et ouvert à la dimension universelle du rayonnement de notre pays, qui jamais ne néglige la mémoire de ses enfants morts avec courage pour la défense de sa cause, je souhaite réhabiliter à Gonesse ces réalités considérables que sont la "France" et la "Patrie", aujourd’hui négligées pour des motifs inavouables qu’on a peine à comprendre.
C’est pourquoi je demande instamment à la municipalité de Gonesse de se rapprocher très vite de l’artiste, auteur de l’ouvrage, afin de l’inviter à corriger cette grave anomalie, en y apposant sans détours ces mots sacrés qui n’auraient jamais dû être escamotés. Il en va de la dignité de nos soldats qui, dans les cieux, nous demandent depuis toujours de veiller fidèlement au respect attentif de leur mémoire, une mémoire à jamais inséparable de la noble cause de la Patrie.