- Accueil /
- Karim Ouchikh

Karim Ouchikh
Président du SIEL,
Conseiller municipal et d’agglomération de Gonesse,
Conseiller régional Ile-de-France.
Vaincre Macron en 2022 par l’alliance du RN et du bloc des droites
La donne électorale sortie des urnes, en France, au lendemain du scrutin européen, détermine un cadre politique appelé à structurer durablement les rapports de force jusqu’à l’élection présidentielle.
Derrière le succès arithmétique du Rassemblement national, le 26 mai dernier, que nul ne songe à contester, il y a une victoire cachée, celle d’Emmanuel Macron, qui est désormais bien parti pour rempiler en 2022 (fort, en effet, des soutiens prévisibles, au deuxième tour de la présidentielle, de la gauche résiduelle et des Verts, cette nouvelle force montante), face à une Marine Le Pen qui ne parviendra sans doute pas à rallier autour de sa personne, plus que jamais clivante, une majorité de Français.
Pour conjurer pareille tragédie pour notre pays, une seule parade est possible : opposer au puissant bloc macronien, d’essence libérale-libertaire, un arc populiste/conservateur, au potentiel politique considérable, qui reposerait sur l’alliance historique entre le RN, premier parti français, et les forces éparses de la droite forte, celle qui doit désormais s’assumer en s’émancipant enfin de la dictature de la gauche morale tout en embrassant sans crainte les grands défis contemporains (défense de la dignité humaine, préservation de l’environnement et protection de l’identité des peuples).
Cette alliance inédite, déjà pratiquée avec succès ailleurs en Europe, ne pourra se réaliser que si quatre conditions sont préalablement réunies.
1. Une première coalition, appelée à s’élargir au RN, doit se construire très vite à partir des formations politiques de droite aujourd’hui dispersées (SIEL, DLF, PCD, CNIP, MPF…) et de LR, dont l’appareil aujourd’hui en crise consentirait, après un vaste aggiornamento idéologique, à se séparer enfin de ses dernières composantes centristes plus que jamais tentées de rejoindre la majorité présidentielle, surtout après sa déroute aux européennes.
2. Ce bloc des vraies droites, enfin réconciliées, tendrait aussitôt la main en direction du RN, lequel devrait alors renoncer à toute prétention hégémonique et admettre clairement, à rebours de sa culture monopolistique naturelle, que pour rassembler véritablement autour de lui, il ne lui faut plus attirer des personnalités politiques isolées pour mieux les absorber mais bâtir des partenariats sincères, au prix de nécessaires compromis, en s’entourant d’alliés plutôt que de ralliés.
3. Cette grande coalition ne se réalisera que si les acteurs de cette recomposition historique – des partis traditionnels aux mouvements locaux « de terrain » en passant par les autorités politique de référence – parviennent à s’entendre autour d’un projet de civilisation, conservateur, identitaire et social, ouvert aux enjeux d’avenir (intelligence artificielle, biotechnologies, espace…), qui ne négligerait ni les grands périls de ce temps (immigration de masse, islamisation, menaces climatiques…), ni la préoccupation écologique devenue centrale pour nos compatriotes, qui doit d’ailleurs redevenir une valeur de droite, au même rang que l’ordre, l’autorité, la responsabilité, le mérite ou la liberté d’entreprise.
4. Ce chantier redoutable est suffisamment complexe, techniquement, à mener à son terme pour ne pas en compromettre la réussite en décidant d’emblée du choix de la personnalité appelée à en assurer le leadership politique, laquelle s’imposera de toute façon naturellement à tous, le moment venu, par sa capacité à rassembler, son expérience éprouvée et sa force d’âme, et devenir ainsi le/la candidat(e) naturel(le) de notre grande famille politique en 2022.
Refusant aussi bien l’allégeance à une écurie politique quelconque que la dévotion à quelque personnalité que ce soit, je suis libre, déterminé et disponible, avec le SIEL, pour participer activement, avec toutes les forces de bonne volonté, à cette dynamique politique qui doit s’amorcer puissamment, dès maintenant, pour réussir l’alternance en 2022 avec, pour objectif, de restaurer la grandeur de la France et garantir la prospérité de notre peuple.
Européennes 2019 : la Ligne claire s’efface, le SIEL revient !
Au soir du 26 mai, les Français ont placé le Rassemblement national en tête des listes à l’élection européenne. Ce succès arithmétique, incontestable, constitue cependant une victoire à la Pyrrhus pour trois raisons au moins.
Emmanuel Macron n’a pas été franchement désavoué par les électeurs puisque la liste LREM a recueilli 22,4 % des suffrages, soit un point d’écart avec la liste emmenée par Jordan Bardella, au terme pourtant d’une campagne calamiteuse conduite par la catastrophique Nathalie Loiseau ! Le chef de l’Etat limite ainsi la casse. Le vote sanction, maintes fois annoncé par Marine Le Pen, ne s’est pas donc produit.
Dès dimanche soir, après l’annonce des résultats électoraux, l’Élysée a fait savoir qu’il n’y aurait aucun changement de cap dans sa politique, ce que j’avais prédit pour ma part ces dernières semaines. De la même façon, la demande solennelle de Marine Le Pen, dimanche soir, d’inviter Emmanuel Macron à dissoudre l’Assemblée nationale (en oubliant de réclamer la démission du chef de l’État…) restera à l’évidence lettre morte. Le vote utile martelé par le parti frontiste durant la campagne pour contraindre le locataire de l’Élysée à rompre avec sa politique actuelle (et asphyxier électoralement au passage les autres listes), a donc clairement échoué.
Au Parlement européen, les partisans de l’intégration toujours plus poussée de l’UE (effacement des États, austérité, dumping social, désindustrialisation…) occuperont 505 sièges sur 751, soit 67, 2 %. Divisées, les forces eurosceptiques siègeront probablement dans deux groupes. Le groupe constitué autour de la Ligue de Matteo Salvini, avec le concours du RN disposera ainsi de 71 élus, soit 9,5 % des sièges... Au total, c’est bien la ligne politique défendue par Emmanuel Macron, partagée idéologiquement par les verts européens, qui sort donc largement vainqueur des urnes à l’échelle du continent, laissant ainsi présager pour les députés RN une mandature qui sera dominée par les foucades, les incantations et les imprécations…
Dans ce paysage post-électoral, le résultat enregistré par la Ligne Claire, constituée à l’occasion de l’élection européenne à l’initiative de Renaud Camus et de moi-même, est particulièrement décevant. C’est incontestablement un échec. Il ne pouvait malheureusement en être autrement au regard du cruel dénuement d’une liste qui n’a bénéficié ni de l’accès aux médias, ni de l’appui des banques, une liste qui, faute d’affiches, de professions de foi, de bulletins de vote, n’a pu se faire connaître auprès des électeurs. À quoi se sont ajoutés les coups de théâtre dévastateurs qui se sont produits durant la dernière ligne droite de la campagne, lesquels ont profondément déstabilisé notre électorat : entre les photos anxiogènes de deux colistières qui furent exploitées pour dénigrer la Ligne claire et la décision brutale de Renaud Camus d’abandonner en rase campagne la direction de la liste, rien n’aura été épargné pour condamner une entreprise politique dont les ambitions gênaient de toutes parts.
A ceux qui ont fait confiance à la Ligne claire en votant pour cette liste malgré tout, je veux exprimer ici mes plus vifs remerciements.
Nous devons surmonter notre déception immédiate, parfaitement compréhensible, nous tourner vers l’avenir et garder confiance car nous avons pris date collectivement et de belle manière ! Pour la première fois dans l’histoire de la Vème République, une force politique a présenté aux suffrages des électeurs, avec courage, lucidité et détermination, un programme anticonformiste, combattu par le Système, qui plaçait au cœur de ses ambitions la lutte contre le Grand Remplacement et l’islamisation de l’Europe, en offrant une solution pacifique pour y répondre, la remigration, sans aucunement négliger la question de la préservation de l’environnement et celle de la défense de la personne humaine.
L’avenir s’offre incontestablement à nous. La vague verte et la colère patriote expriment partout en Europe désormais une aspiration populaire à refuser la destruction du monde, à laquelle la victoire du RN en France ne répond qu’imparfaitement, ne serait-ce qu’en raison de la frilosité idéologique et médiatique de sa direction nationale et du refus congénital de sa présidente de bâtir des alliances pour élargir sa base électorale. De façon générale, il n’existe plus désormais que des forces atomisées entre le RN et la LREM : LR est marginalisé, DLF est évaporé, l’UPR et les Patriotes ont disparu des écrans radars politiques.
La nature ayant horreur du vide, il nous appartient par conséquent de rassembler demain les Français autour d’un projet ambitieux qui restaure la grandeur de la France, garantisse la prospérité de notre peuple et sauvegarde la civilisation européenne. Cette ligne politique est celle d’une écologie intégrale, la seule qui puisse au fond convaincre une majorité de Français autour de trois objectifs essentiels : protéger l’environnement, défendre la personne humaine et préserver l’identité des peuples. Si l’on veut battre Emmanuel Macron et réussir demain l’alternance, c’est d’abord auprès de l’opinion publique, au Parlement et à l‘occasion des scrutins qui s’annoncent qu’il nous faut désormais porter la contestation, avant de prétendre défaire le chef de l’État dans les urnes en 2022.
La Ligne claire est désormais derrière nous et le SIEL reprend dorénavant son entière liberté pour se mettre en ordre de bataille au service de la France et des Français, dans la perspective notamment des prochaines échéances électorales. Que chacun soit assuré de ma détermination à ne jamais renoncer à ce grand dessein politique en travaillant toujours à l’union de toutes les forces patriotes, d’où qu’elles viennent. Malgré nos divergences de vues durant la campagne, fortement dommageables, je demeure fidèle à la pensée prophétique de Renaud Camus en qui je conserve estime personnelle et admiration intellectuelle.
Avant de clore ce premier bilan des élections européennes, qui annonce nos combats futurs, je veux exprimer mes plus vifs remerciements à l’égard de l’ensemble des colistiers de la Ligne claire, sans aucunement oublier de marquer ma reconnaissance personnelle à notre équipe de campagne qui a réalisé un travail formidable autour de sa cheville ouvrière, Julien Havasi : chacun a manifesté un dévouement, une fidélité et une force de caractère particulièrement exemplaires, singulièrement lorsqu’il nous a fallu affronter ensemble de fortes tempêtes. Sans eux, rien n’aurait été possible.
Rebâtir Notre-Dame de Paris pour rebâtir la France en renouant avec les racines chrétiennes de notre pays (Vidéo)
Rebâtir Notre-Dame de Paris pour rebâtir la France en renouant avec les racines chrétiennes de notre pays.
Karim Ouchikh rend hommage à Mireille Knoll, victime de la barbarie antisémite (vidéo)
Antisémitisme : ne pas se tromper d’adversaires !
Ce mardi 19 février à 19h, quatorze partis politiques dont la LREM, Les Républicains, le Modem, le P.C, E.E.L.V se rassembleront place de la République, à l’invitation du PS pour lancer un appel à l’Union contre l’antisémitisme et la défense des valeurs de la République.
Si naturellement le SIEL s’associe à la mobilisation nationale contre l’antisémitisme, il dénonce la mise au ban de principe des formations patriotes, à l'instar du R.N. en passant par DLF.
La multiplication des attentats terroristes ces dernières années (Charlie, Bataclan, Hyper-Casher...) qui ont ensanglanté la France démontre l’inanité de ces manifestations incantatoires qui dissimulent mal l’impuissance à agir de nos gouvernants, lesquels refusent en vérité de s’attaquer à la racine du mal.
Depuis près de trente ans, les actes antisémites sont très largement issus de la mouvance arabo-musulmane. La classe politique dans son ensemble est muette sur le sujet. Elle s’est enfermée dans le piège de la politique des minorités au point d’abandonner toute notion de Bien commun. La communautarisation, la ghettoïsation gagnent du terrain à telle enseigne que François Hollande a admis voici peu l’existence d’une partition potentielle de la France, déjà engagée dans certains territoires des Hauts-de-France, des quartiers Nord de Marseille ou de la Seine-Saint-Denis.
Je rappellerai aussi ces pompiers pyromanes de gauche qui, - tel un Manuel Valls déclarant que « l’antisémitisme est le combat de sa vie » -, oublient sans vergogne leurs engagements aveugles en faveur des Palestiniens et du Hamas, au risque d’importer sur notre sol des conflits qui nous sont radicalement étrangers.
Ces prises de position dangereuses ont largement contribué à la radicalisation de nos banlieues et à l’expansion d’une judéophobie dont ils portent aujourd’hui une grande part de responsabilité.
C’est pourquoi je ne m’associerai pas à cette mobilisation parisienne et regrette d’ailleurs qu’une partie de la droite, si prompte pourtant à dénoncer le laxisme du gouvernement Macron et le bilan de la gauche dans la montée de l’antisémitisme, s’associe sans états d’âme à une telle mascarade.
De ce point de vue, j’avoue également ne pas comprendre l’attitude de Nicolas Dupont Aignan ou celle de Marine Le Pen qui s’offusquent de n’a pas avoir été invités place de la République.
Je me flatte pour ma part, rejeté ou non, de ne pas côtoyer ce mardi 19 février ceux qui, par leur refus d’endiguer l’islamigration de notre continent, leur complaisance à l’égard des terroristes du Moyen-Orient ou l’inconscience dont ils font preuve en organisant le retour prochain de djihadistes dans notre pays, sont en réalité les principaux propagateurs de l’antisémitisme en France.
Si défendre les valeurs de la République en protégeant les juifs partout dans le monde est une belle et noble cause que je partage entièrement, défendre lucidement et activement la France et son identité millénaire répond à une exigence encore plus forte, à l’instar de nos Rois dont la préoccupation n’était pas La Défense les intérêts de la monarchie mais ceux du royaume de France.