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Karim Ouchikh
Président du SIEL,
Conseiller municipal et d’agglomération de Gonesse,
Conseiller régional Ile-de-France.
Sur TV Libertés, Karim Ouchikh appelle à un large rassemblement le 12 décembre pour défendre notre identité
Sur TV liberté, Karim Ouchikh appelle à un large rassemblement le 12 décembre pour défendre notre identité.
La France n’a rien à gagner à renier son héritage chrétien
Tribune. Tous à Paris le 12 décembre prochain pour défendre notre modèle de civilisation !
Dans La France contre les robots, Bernanos accusait la civilisation moderne d’être « une conspiration universelle contre toute espèce de vie intérieure ». Encouragée par les puissances de l’argent dénoncées en son temps par Péguy, cette modernité régressive s’attaque à présent aux fondements de notre civilisation.
Ces derniers mois, elle cible méthodiquement, ici ou là, les repères ancestraux qui structurent notre univers collectif : destruction à Ploërmel de la croix du monument de Jean-Paul II ordonnée par le Conseil d’État ; interdiction par cette même juridiction d’installer une crèche dans l’enceinte de la mairie de Béziers, prohibition étendue à Hénin-Beaumont par la Cour d’appel de Douai ; dégradation continue de nos églises que l’absence d’entretien régulier condamne à la fermeture programmée, prélude bien souvent à leur vente ou à leur démolition ; abandon par de grandes enseignes commerciales des appellations et des symboles chrétiens apposés sur leurs produits, au prétexte de réorganiser leur politique de promotion publicitaire ; suppression du très controversé marché de Noël à Paris qui dénote en réalité l’intention inavouable de la municipalité socialiste d’éradiquer de la capitale la présence de tout marqueur chrétien ; « prix de la Laïcité 2017 » décerné récemment à Anna Chevtchenko, figure de proue des Femen, ces activistes de la décadence qui se sont particulièrement illustrées en profanant la cathédrale Notre-Dame de Paris...
Une contre-offensive s’impose pour enrayer très vite la progression de cette vaste opération de déstabilisation idéologique de notre civilisation, non pour instaurer un quelconque État clérical mais pour défendre un modèle de société qui placerait enfin au cœur de son identité intrinsèque la prééminence du fait culturel chrétien, cette clé de compréhension de notre héritage historique sans laquelle nul ne saurait discerner la réalité de l’être français. Qui peut contester au christianisme ce droit imprescriptible, celui d’avoir façonné depuis des siècles nos paysages, notre culture, notre univers de pensée, notre civilisation en somme ! En bonne logique, le christianisme bénéficie sur notre sol d’un privilège de civilisation qui confère au fait culturel chrétien une légitimité historique dans notre inconscient collectif et, partant, une prééminence dans la définition de l’être français. Autrement dit, si tous les cultes sont formellement égaux devant la loi, les religions ne bénéficient pas du même statut culturel entre elles au regard de notre mémoire nationale. En est-il autrement, d’ailleurs, en Algérie avec l’islam, en Israël avec le judaïsme ou en Thaïlande avec le bouddhisme, trois pays parmi tant d’autres dont nul ne songerait à contester les réalités de civilisation qui y dominent.
Les Français ont rendez-vous avec eux-mêmes afin de se livrer à un travail d’introspection collectif, sans lequel aucune catharsis identitaire ne peut se produire. C’est pourquoi je réclame en ce sens, depuis bien des années, l’organisation d’un vaste débat national avec pour autre objectif salutaire de redéfinir notre rapport à la laïcité dans un processus démocratique qui aboutirait à inclure la reconnaissance de l’ADN chrétien, constitutif de l’être français, dans le préambule de la Constitution de 1958, et enraciner ce faisant l’application de ce principe de neutralité des pouvoirs publics dans son écosystème culturel authentique. Telle est la solution juridique en définitif pour éviter à l’avenir les errements calamiteux des juridictions administratives...
Nombreux sont ceux qui perçoivent intuitivement la centralité du fait chrétien en France et qui partagent même le désir d’en conforter la reconnaissance culturelle afin de guérir notre pays de sa crise existentielle. Ceux qui croient au ciel et ceux qui n’y croient pas, ceux qui demeurent pareillement attachés aux autres composantes – gréco-latine, juive ou celle née du siècle des Lumières – de notre socle identitaire doivent se rassembler autour de cette noble cause et s’unir pour redonner un sens authentique à notre modèle de société aujourd’hui à bout de souffle, sans quoi le nihilisme matérialiste et le totalitarisme islamique, ces frères siamois du chaos mondial, ne cesseront de prospérer en jouant des faiblesses d’une France qui refuse d’affronter le vide spirituel et moral qui la ronge intérieurement, dans l’intimité de son être.
Le mardi 12 décembre prochain à 18 heures 30, place du Palais-Royal à Paris, face au Conseil d’État, j’organise un rassemblement de protestation, en présence d’éminentes personnalités, pour manifester notre indignation collective, protéger nos croix et défendre nos symboles chrétiens. Soyons nombreux, tous ensemble, à sonner le tocsin !
Liste des personnalités participant à la manifestation
Charles BEIGBEIDER, François BILLOT DE LOCHNER, Gabrielle CLUZEL, Jacques de GUILLEBON, Emmanuelle MENARD, Robert MENARD, Charles MILLON (avec une réserve professionnelle), Axel Rokvam, Jean-Frédéric POISSON, Guillaume de THIEULLOY, Christion VANNESTE.
Le monument aux morts de Gonesse : la patrie escamotée ! - Tribune municipale de Karim Ouchikh
LE SIEL DE GONESSE
Tribune du Gonessien de décembre 2017
Le monument aux morts de Gonesse : la patrie est escamotée !
La célébration de la traditionnelle cérémonie de commémoration du 11-Novembre fut aussi l’occasion cette année de découvrir et d’inaugurer le nouveau monument aux morts, situé désormais à proximité de l’Hôtel de ville. Un monument composé de plusieurs éléments : quatre stèles, sur lesquelles sont gravés les noms des soldats morts lors des différents conflits du XXème siècle, encadrent une stèle principale où figurent plusieurs mots sur un mur central à la cime duquel un enfant se lance pour poser une brique revêtue du mot "Paix".
"Morts", "soldats", "guerre", "civils", "hier", "aujourd'hui", "demain", "paix", autant de mots qui se succèdent sur cette stèle et qui résonnent comme une invocation perpétuelle à la concorde civile. Nulle part cependant dans la composition de ce monument, - par ailleurs réussi, d’un strict point de vue artistique -, ne sont rappelés ces valeurs hautement symboliques qui doivent apparaître sur tout édifice commémoratif appelé à conserver le souvenir de nos soldats morts au champ d’honneur : "France" et "Patrie". D’ailleurs, pour la première fois cette année, à aucun moment la lecture des noms des 154 combattants Gonessiens disparus durant la Grande guerre n’a été scandée au rythme de la proclamation rituelle : « Morts pour la France » !
Ces omissions sont terriblement choquantes. Notre nouveau monument aux morts ne doit pas être le lieu désincarné où s’expriment de bons sentiments que nul ne songe par ailleurs à contredire. Porté depuis toujours à l’expression d’un attachement charnel à l’égard de la France, un attachement enraciné, généreux et ouvert à la dimension universelle du rayonnement de notre pays, qui jamais ne néglige la mémoire de ses enfants morts avec courage pour la défense de sa cause, je souhaite réhabiliter à Gonesse ces réalités considérables que sont la "France" et la "Patrie", aujourd’hui négligées pour des motifs inavouables qu’on a peine à comprendre.
C’est pourquoi je demande instamment à la municipalité de Gonesse de se rapprocher très vite de l’artiste, auteur de l’ouvrage, afin de l’inviter à corriger cette grave anomalie, en y apposant sans détours ces mots sacrés qui n’auraient jamais dû être escamotés. Il en va de la dignité de nos soldats qui, dans les cieux, nous demandent depuis toujours de veiller fidèlement au respect attentif de leur mémoire, une mémoire à jamais inséparable de la noble cause de la Patrie.
Tous à Paris le 12 décembre pour défendre notre civilisation !
Le mardi 12 décembre prochain à 18 h 30, Karim Ouchikh organise un rassemblement pacifique « d’indignation » devant les grilles du Palais-Royal – près du Conseil d’État -, pour défendre l’identité chrétienne de la France : croix de Ploërmel, crèche de Béziers, marché de Noël à Paris, églises délaissées, délabrées, vendues ou démolies, prix Laïcité à l’égérie des Femen… Il y a, selon lui, une volonté très claire de remettre en cause les repères qui structurent notre univers collectif, de remettre en cause notre modèle de civilisation, en particulier dans sa composante chrétienne.
Le 12 décembre prochain, tous à Paris pour défendre nos croix et nos symboles chrétiens
Défendons notre civilisation !
Le 12 décembre prochain, tous à Paris
pour protéger nos croix et défendre nos symboles chrétiens
Dans La France contre les robots, Bernanos accusait la civilisation moderne d’être « une conspiration universelle contre toute espèce de vie intérieure ». Cette modernité régressive, encouragée par les puissances de l’argent qui furent admirablement dénoncées par Péguy, accélère ces dernières semaines sa formidable entreprise de désintégration de notre civilisation en saccageant les repères ancestraux qui structurent notre univers collectif : destruction de la croix de Ploërmel scellée sur le monument de Jean-Paul II, ordonnée par le Conseil d’Etat ; interdiction par cette même juridiction de toute installation de crèche dans l’enceinte de la mairie de Béziers ; dégradation de nos églises que l’absence d’entretien régulier condamne à la fermeture, prélude bien souvent à leur vente ou à leur démolition programmées; suppression du marché du Noël à Paris, d’une exemplarité toute relative, qui dénote cependant la volonté insidieuse de la municipalité socialiste d’éradiquer de la capitale la présence de tout symbole chrétien ; ‘‘prix de la Laïcité 2017’’ décerné à Anna Shevchenko, figure de proue des Femen, ces activistes de la décadence qui se sont particulièrement illustrés en profanant la cathédrale Notre-Dame de Paris....
Une contre-offensive s’impose pour enrayer très vite la progression de cette vaste opérationde déstabilisation idéologique de notre civilisation, non pour instaurer un quelconque Etat clérical mais pour défendre un modèle de société qui placerait enfin au cœur de son identité intrinsèque la prééminence du fait culturel chrétien, cette clé de compréhension de notre héritage historique sans laquelle nul ne saurait discerner la réalité de l’être français ; avec aussi pour objectif de redéfinir notre rapport à la laïcité, notamment en incluant le fondement chrétien dans le Préambule de la Constitution de 1958, afin d’enraciner l’application de ce principede neutralité des pouvoirs publics dans son écosystème culturel authentique et ainsi éviter les errements calamiteux des juridictions administratives...
Ceux qui croient au ciel et ceux qui n’y croient pas, ceux qui demeurent pareillement attachés aux autres composantes, - gréco-latine, juive ou née des Lumières -, de notre socle identitaire, doivent se rassembler autour de cette noble cause et s’unir pour redonner un sens authentique à notre modèle de société aujourd’hui à bout de souffle, sans quoi le nihilisme matérialiste et le totalitarisme islamique, ces frères siamois du chaos mondial, ne cesseront de prospérer en jouant des faiblesses d’une France qui peine actuellement à se protéger.
Le mardi 12 décembre prochain à 18 heures 30, place du Palais-Royal à Paris, face au Conseil d’Etat, le SIEL organise un rassemblement de protestation, en présence d’éminentes personnalités, pour manifester notre indignation collective, protéger nos croix et défendre nos symboles chrétiens. Soyons nombreux, tous ensemble, à sonner le tocsin !